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"Joe, t’es viré" : Donald Trump met fin à l’accès aux informations confidentielles de Joe Biden

© Wikimedia Commons

Trois semaines après son retour au pouvoir, Donald Trump a mis fin, vendredi 7 février, aux briefings d’informations de Joe Biden qui lui permettaient un accès aux informations confidentielles du pays, rapporte Le Parisien. En 2021, l’ancien président américain avait pris une décision similaire après l’assaut du Capitole.

Nouvelle passe d’armes entre Donald Trump et Joe Biden. De retour à la Maison-Blanche depuis moins d’un mois après son investiture le 20 janvier dernier, Donald Trump a pris une décision radicale, vendredi 7 février. Comme le rapporte Le Parisien, le 47e président américain a décidé de retirer à son prédécesseur ses habilitations de sécurité, mettant ainsi fin à ses briefings quotidiens de renseignement.

"Il n’est pas nécessaire que Joe Biden continue à accéder à des informations confidentielles", a ainsi écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social. Et d’ajouter, sans ménagement : "Joe, t’es viré."

Une démarche entreprise par Joe Biden en 2021

Avec cette nouvelle décision pour le moins radicale, Donald Trump répond coup pour coup à Joe Biden. L’ancien président américain avait en effet pris une mesure similaire en 2021 quelques semaines après l’assaut du Capitole par ses partisans, le 6 janvier de cette même année. À l’époque, Joe Biden avait alors pointé du doigt le "comportement incohérent" du milliardaire républicain.

Alors qu’au terme de leur mandat, les anciens présidents américains n’ont plus accès aux documents estampillés "top secret" ou "secret défense", des briefings quotidiens leur permettent malgré tout d’avoir accès à toute une série d’informations par les agences de renseignement. Pour justifier sa décision, Donald Trump n’a pas hésité à invoquer le rapport Hur du procureur spécial Robert Hur. Selon ce dernier qui détaillait l’état de santé de l’ancien locataire du Bureau ovale, Joe Biden serait un "homme âgé bien intentionné avec une mauvaise mémoire" qui aurait oublié, entre autres, le moment où il avait été vice-président ou encore l’année du décès de son fils aîné Beau.

publié le 8 février à 09h44, Kévin Comby, 6Medias

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