Israël : victime des terroristes du Hamas, une survivante revient sur le calvaire qu'elle a enduré

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Présente au festival Tribe of Nova au moment des attaques du Hamas le 7 octobre dernier, Esther, rescapée des terroristes et encore traumatisée, est revenue sur les sévices qu'elle a enduré.
Les mots sont forts, les actes à peine inimaginables. Six semaines après les attaques terroristes du Hamas commises contre Israël le 7 octobre, et alors que les libérations d'otages se poursuivent, les témoignages des atrocités endurées par les rescapés commencent à émerger. C'est le cas d'une jeune fille, enlevée par le Hamas alors qu'elle participait au festival Tribe of Nova, qui dresse un récit poignant du calvaire qu'elle a vécu, rapporte Le Parisien, dimanche 26 novembre. Depuis, celle qui souhaite se faire appeler Esther, prénom qui signifie "cachée" en hébreu, n'est plus qu'une enveloppe charnelle. "À l'intérieur, je suis à moitié morte", dit-elle, la voix tremblante.
De terribles sévices
Présente dans le désert de Be'eri le 7 octobre, elle a vu les terroristes du Hamas arriver sur place pour tuer le maximum de personnes. Accompagnée de son petit ami et de sa marraine, le trio s'est caché sous une bâche du bar pour éviter les assaillants. Repérée par les terroristes, elle est prise en otage et subit les pires sévices que l'on ne peut même pas imaginer. Encore éprouvée par ce qu'elle a vécu, Esther se souvient avoir été violée et frappée jusqu'à en perdre connaissance de douleur. "Ils ont arrêté lorsqu'ils m'ont cru morte", explique-t-elle, indiquant qu'elle gardera des séquelles de ses mutilations effectuées à l'aide d'un couteau ou d'un tesson de verre. "Même si je remarche, je boiterai. Je serai toujours l'image vivante du pogrom."
Sa marraine, elle, n'a pas survécu aux abominations commises par les terroristes. Ses bourreaux se sont acharnés sur son corps encore chaud après l'avoir brûlé, indique Le Parisien. "Ils ne l'ont pas violée de manière traditionnelle. Peut-être parce qu'elle était beaucoup moins jeune que la moyenne de la rave", raconte la survivante qui explique que cette dernière était "une fêtarde qui aimait sortir avec nous pour danser dans la nature".
publié le 26 novembre à 11h50, Kévin Comby, 6Medias