Investiture de Donald Trump : un salut d'Elon Musk sème le trouble

© Capture d'écran - Le Parisien - Un salut d'Elon Musk sème le trouble
Quelques heures après l'investiture de Donald Trump, Elon Musk a tenu un discours durant lequel il a effectué un salut qui a fait polémique, a rapporté Le Figaro.
Elon Musk a-t-il fait un salut "fasciste" lors d'un meeting après l'investiture de Donald Trump ? C'est en tout cas ce que certains ont vu dans un bras tendu du patron de X, de SpaceX et de Tesla sur la scène de la Capital One Arena à Washington (États-Unis). Il a remercié la foule d'avoir permis le retour du milliardaire à la Maison Blanche, avant de se taper la poitrine gauche avec la main droite, puis de tendre le bras, paume ouverte, et de réitérer son geste pour les partisans derrière lui, a fait savoir Le Figaro.
Ce geste n'a pas manqué de faire réagir outre-Atlantique. "Eh bien, ça n'a pas pris longtemps", a réagi l'élu démocrate au Congrès, Jimmy Gomez, sur le réseau social X. "On dirait qu'il l'avait gardé en lui pendant un certain temps et qu'il a enfin pu se lâcher. Comme s'il s'était entraîné devant le miroir pour trouver l'angle exact", a de son côté lancé l'ex-élue démocrate Cori Bush sur le même réseau.
Elon Musk dément
Les associations juives se sont partagées sur la question. La patronne de l’organisation JCPA, Amy Spitalnick, a estimé qu'"Elon Musk savait précisément ce qu’il faisait avec ce salut romain fasciste au meeting de Trump aujourd’hui". L’association ADL de lutte contre l’antisémitisme, qui s'est déjà écharpée avec le milliardaire, a pris sa défense : "Il semblerait qu’Elon Musk ait fait un geste maladroit dans un moment d’enthousiasme, pas un salut nazi."
Le principal intéressé a rapidement réagi sur son réseau social, démentant. "Franchement, l'attaque 'tout le monde est Hitler' est tellement dépassée" a-t-il écrit sur X, évoquant un "coup tordu". Elon Musk a répété, ces dernières semaines, son soutien envers le parti d'extrême droite allemand (AfD), mais également les déclarations en faveur de la Première ministre d'extrême droite Giorgia Meloni et du parti anti-immigration du Royaume-Uni.
publié le 21 janvier à 09h50, Guillaume Dosda, 6Medias