Inondations meurtrières en Espagne : incroyable élan de solidarité après le drame
© GTres/ABACA - Vendredi 1er novembre, après les inondations meurtrières en Espagne, des milliers de volontaires sont venus aider les sinistrés.
Des Espagnols affluent ces dernières heures vers les zones les plus affectées pour apporter leur aide aux sinistrés.
Avec un bilan humain de 205 morts et plusieurs dizaines de disparus à l’heure actuelle, l’Espagne sort profondément meurtrie de la tempête Dana et des crues qui ont ravagé la région de Valence dans la nuit du 29 au 30 octobre. Contre la douleur et les difficultés, nombreux sont les habitants à s’entraider, portés par un grand élan de solidarité, rapporte BFMTV.
"Ça réchauffe le cœur"
Dans un reportage de la chaîne de télévision, on peut voir une file interminable de bénévoles rentrant chez eux, à Valence, après avoir prêté main forte aux sinistrés de Picaña, qui se situe à 45 minutes à pied. "Des inconnus qui s’entraident, des familles, des voisins, des habitants qui veulent tout simplement aider", raconte la journaliste de BFMTV.
Même chose à Paiporta, commune située au sud de Valence, où des milliers de bénévoles se sont déplacés pour apporter leur aide aux habitants, ce vendredi 1er novembre, relate le Huffpost. "C’est incroyable. C’est comme un grand couloir de personnes aidant ces victimes de cette incroyable catastrophe, ça réchauffe le cœur", relate ainsi un habitant de L’Eliana, à l’extérieur de Valence. Partout, ces volontaires répondent aux appels à l’aide de sinistrés qui ont inondé les réseaux sociaux et les médias durant les trois derniers jours.
L’envie d’aider malgré l’épuisement
Partout, le discours est le même, celui de la gratitude. "Tout le monde vient nous aider, et surtout les gens qui vivaient en hauteur et qui ont été épargnés", raconte ainsi une sinistrée de Paiporta aux journalistes de TF1. Malgré l’épuisement, l’envie d’aider est très forte. "J’habite dans le village. Ma maison a été épargnée. Dans ma famille, tout le monde va bien, donc je tente d’aider ceux qui en ont besoin", explique une autre habitante.
"Nous pensons que seul le peuple sauvera les gens", affirme une résidente de Valence auprès des journalistes du Huffpost, faisant allusion à la responsabilité des autorités, qui ont alerté la population très tard mardi 29 octobre, dans ce drame. "Si on a à manger et à boire, c’est grâce aux volontaires. Dieu merci, on est vivants. Mais l’aide a tardé à arriver", déplore Marie-Carmen auprès de TF1.
publié le 1 novembre à 23h03, Caroline Chambon, 6Medias.
