"Ils empoisonnent notre pays": Donald Trump déclenche un tollé après des propos sur les migrants
© UPI/ABACA - L'ancien président américain, Donald Trump, le 14 décembre 2023 lors d'un meeting dans l'Iowa.
L’ancien président américain, candidat à l’investiture républicaine, a vilipendé l’immigration lors d’un meeting organisé samedi 16 décembre, comme l’a rapporté le New York Times. La Maison Blanche a dénoncé un discours qui "fait écho" aux "fascistes".
Candidat à l’investiture républicaine pour les prochaines élections présidentielles, en 2024, Donald Trump s’emploie à exhumer les mêmes procédés rhétoriques qu’en 2016, avant son arrivée au pouvoir. L’immigration reste son thème favori. Devant ses partisans, réunis dans l’Iowa, l’ancien président américain a tenu des propos dénigrants à l’encontre des migrants, accusés "d’empoisonner le sang" des États-Unis, comme l’a rapporté le New York Times dimanche 17 décembre 2023. Une sortie qui a été fustigée par la Maison Blanche.
Lancé dans un pamphlet de la politique migratoire de Joe Biden, le milliardaire républicain a estimé que les migrants "empoisonnent les institutions psychiatriques et les prisons". "(Les migrants) viennent en masse" sur le sol américain a-t-il ajouté. L’entourage du président américain a rapidement condamné les propos de Donald Trump.
Les républicains murés dans le silence
Selon l’un des porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, les mots du magnat de l’immobilier s’apparentent à une "rhétorique grotesque des fascistes et des suprémacistes blancs violents". Cette "cruauté" et « cette haine » ont également été vivement critiquées par Andrew Bates, d’après des propos cités par CNN.
Pourtant, rares sont les Républicains à dénoncer les outrances verbales de Donald Trump, toujours extrêmement populaire auprès des électeurs conservateurs. Les sondages le placent largement en tête à l’issue des primaires. L’une des seules voix dissonantes s’avère celle de Chris Christie, l’un de ses opposants. "Donald Trump est un poison pour notre système politique", a lancé le gouverneur du New Jersey sur CNN.
publié le 18 décembre à 14h15, Antoine Grotteria, 6Medias