Monde

Guerre Israël-Hamas : Emmanuel Macron "salue" l'accord sur une trêve humanitaire et la libération d'otages

Le président français s'est félicité sur X, mercredi 22 novembre, de l'accord trouvé entre Israël et le Hamas pour libérer 50 otages israéliens et permettre une trêve humanitaire à Gaza. Il recevra dans l'après-midi plusieurs ministres des Affaires étrangères de pays arabes, rapporte Europe 1.

Après l'accord trouvé dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 novembre entre le Hamas et le gouvernement israélien, Emmanuel Macron "salue" cette annonce. L'entente porte sur la libération de 50 otages, tous femmes et enfants, détenus dans la bande de Gaza, à raison de 10 libérations par jour. En échange, un cessez-le-feu et une trêve humanitaire de quatre jours sont prévus dans l'enclave, s'est félicité le Hamas. Israël évoque pour sa part une "pause dans les combats". 150 prisonniers palestiniens détenus par Israël doivent aussi être libérés.

"Nous œuvrons sans relâche pour que tous les otages soient libérés. La trêve humanitaire annoncée doit permettre de faire entrer de l'aide et de porter secours à la population de Gaza", a réagi le président de la République dans un tweet mercredi. La France espère voir trois de ses ressortissants libérés dans l'opération, indique BFMTV. Les États-Unis, la Russie, la Chine et l'Union européenne, entre autres, ont également salué l'accord.

Le chef de l'État va rencontrer une délégation de ministres des pays arabes

En parallèle de cette annonce, le chef de l'État français rencontre ce mercredi après-midi plusieurs ministres des Affaires étrangères, notamment de pays arabes, d'après les informations d'Europe 1. Les représentants saoudien, jordanien, égyptien, indonésien, nigérian, turc et de l'Autorité palestinienne participeront, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe. La situation humanitaire, le conflit et ses répercussions régionales y seront discutées. Les pays arabes misent aussi sur un soutien d'Emmanuel Macron à leur initiative pour un cessez-le-feu, bientôt soumise aux Nations Unies. Cette délégation a déjà défendu sa proposition auprès de Pékin et de Moscou.

publié le 22 novembre à 11h50, Emmanuel Davila, 6Medias

Liens commerciaux