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Grâce au film, la Barbie-mania booste les ventes de poupées

Phénomène du moment, Barbie bat des records au cinéma, mais connaît surtout une augmentation de ses ventes dans les magasins de jouets. Selon Le Parisien, la célèbre poupée attire même de plus en plus d’adultes.

Affiches, chansons, interviews et du rose partout… Ces dernières semaines, impossible de passer à côté du raz-de-marée Barbie. Un matraquage promotionnel minutieusement orchestré pour la sortie du film réalisé par Greta Gerwig, avec au casting Margot Robbie et Rayan Gosling dans les rôles de la célèbre poupée et son compagnon. Avec plus d’un milliard de dollars récoltés en trois semaines d’exploitation, force est de constater que l’opération est une grande réussite.

Un succès pour le long métrage, mais pas seulement. Cette Barbie-mania soudaine profite particulièrement à Mattel, qui fabrique les poupées vendues sur les cinq continents, rapporte Le Parisien, samedi 12 août. En 2022, près de 60 millions de copies ont été vendues à travers le monde, précise le quotidien francilien. Et depuis la sortie en salles obscures, les ventes ont augmenté de 20 %, indique BFMTV. Et ce, notamment grâce à la nouvelle gamme inspirée des personnages du film.

Un public toujours plus large

Mais là où Barbie frappe encore plus fort, c’est dans l’amplitude du public qu’elle parvient à séduire. On y retrouve évidemment les petites filles, toujours friandes de nouvelles poupées à collectionner ou à chouchouter, mais n’hésitant pas non plus à réclamer un déguisement ou un accessoire leur permettant de ressembler à leur idole. Plus étonnant, la part de marché représentée par les adultes. Des cibles au portefeuille forcément plus garni que celui des enfants et sur qui la nostalgie a un impact considérable.

"Désormais, 30 % des jouets sont achetés par des adultes", assure Franck Mathias, porte-parole des enseignes JouéClub, au Parisien. D’autant plus que, s’ils sont intéressés par les modèles "classiques", dont la valeur n’excède pas la vingtaine d’euros, ces derniers sont encore plus attirés par les pièces plus importantes ou de collection, pouvant alors chiffrer aux alentours d’une centaine d’euros, souligne le quotidien.

publié le 13 août à 17h05, Théo Rampazzo, 6Medias

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