Gaza : en Israël, Catherine Colonna appelle à une "nouvelle trêve immédiate et durable"
© Abdullah Firas/ABACA
En déplacement en Israël, Catherine Colonna a demandé à ce qu'une "nouvelle trêve immédiate et durable" ait lieu pour éviter que des civils soient tués dans les bombardements. Sur place, la ministre doit aussi rencontrer les familles d'otages français, alors même que la France reste toujours sans nouvelles de trois compatriotes.
Les combats se poursuivent au Proche-Orient, et le nombre de morts augmente jour après jour. En déplacement en Israël ce dimanche 17 décembre, la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna a demandé à ce qu'une "nouvelle trêve immédiate et durable" ait lieu dans la bande de Gaza, rapporte Ouest-France. Se disant préoccupée "au plus haut point" par la situation sur place, Catherine Colonna a déploré le trop grand nombre de civils tués par des bombardements lors d'un entretien avec son homologue israélien Eli Cohen.
De son côté, Eli Cohen, lui, a tenu à réaffirmer la position du gouvernement israélien quant à un cessez-le-feu qui serait une "erreur" et un "cadeau pour le Hamas". Une position à demi-partagée par la ministre française qui, sur X (ex-Twitter) a tenu à "rappeler le droit d'Israël à se défendre, dans le strict respect du droit humanitaire et en protégeant les populations civiles" ainsi qu'à "contribuer à éviter l'embrasement régional".
Rencontre avec les familles d'otages
La visite de Catherine Colonna intervient, alors que l'État hébreu vient de lancer de nouvelles frappes sur la bande de Gaza, causant la mort d'au moins douze personnes dans la ville de Deir al-Balah. Il faut dire que depuis le 7 octobre et l'assaut terroriste du Hamas contre Israël, le nombre de civils tués ne cesse de s'accroître, victimes collatérales des affrontements. Samedi, la France avait ainsi exigé que toute la lumière soit faite sur un bombardement qui a touché une maison à Rafah à l'intérieur de laquelle se trouvait un agent du Quai d'Orsay.
Alors que plusieurs dizaines d'otages étrangers ont pu retrouver leur liberté lors de la trêve humanitaire qui a pris fin le 1er décembre, aujourd'hui trois compatriotes français restent toujours « retenus, disparus ou otages dans la bande de Gaza » aux mains du Hamas. Sur place, Catherine Colona devrait ainsi rencontrer les familles de certains d'entre eux, avant de se rendre en Cisjordanie occupée pour rencontrer son homologue de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki.
publié le 17 décembre à 14h20, Kévin Comby, 6Medias