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Gaza : après les frappes israéliennes sur Rafah, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit "en urgence" mardi

© Radin Lev/SPUS/ABACA/photo d'illustration

Des sources diplomatiques ont annoncé lundi 27 mai dans la soirée que le Conseil de sécurité de l’ONU allait se réunir ce mardi en urgence après le bombardement d’un camp de déplacés à Rafah par l’armée israélienne.

Le Conseil de sécurité de l’ONU va se réunir en urgence mardi 28 mai, deux jours après le bombardement d’un camp de déplacés à Rafah par l’armée israélienne, ont indiqué des sources diplomatiques, relève Le Monde, lundi 27 mai. La réunion à huis clos se déroulera ce mardi après-midi pour discuter de la situation à Rafah. Cette réunion a été demandée par l’Algérie, pays non membre du Conseil de sécurité, souligne Le Monde.

Selon l'ONG Action Aid, le bilan de l’attaque à Rafah est de 50 morts. "ActionAid condamne cet acte inhumain et barbare dans les termes les plus fermes", a dénoncé l’ONG dans un communiqué, relayé par BFMTV. Pour la Défense civile de Gaza, le bilan est d’au moins 40 morts. Pour le Hamas, le bilan s’élève à 45 morts et 249 blessés. L’ONU a demandé une enquête "complète et transparente" après cette attaque.

Vives réactions à l’international

Dans la soirée de lundi, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a posté un message sur le réseau social X : "Je condamne les actions d'Israël qui ont tué des dizaines de civils innocents qui cherchaient simplement un abri pour échapper à ce conflit meurtrier." Emmanuel Macron s’est dit "indigné" par cette frappe meurtrière à Rafah et a martelé que "ces opérations doivent cesser. Il n'y a pas de zones sûres à Rafah pour les civils palestiniens". La Maison Blanche s’est déclarée "bouleversée" par les images "terrifiantes" du bombardement, précise Le Monde.

Lundi, lors d’une prise de parole devant la Knesset, le Parlement, Benyamin Netanyahou a expliqué que les frappes israéliennes sur le camp des déplacés à Rafah étaient "une erreur tragique". Il a également affirmé que "nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués (dans le conflit, NDLR)" à Rafah et qu’une enquête est en cours pour découvrir "ce qui s’est passé".

publié le 28 mai à 06h46, Capucine Trollion, 6Medias

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