Frappes israéliennes sur l'Iran : la France et plusieurs pays du Golfe appellent à éviter l'escalade
© Photo : Xinhua/ABACA
Après des frappes israéliennes sur des cibles militaires en Iran, de nombreux pays, dont la France, s'inquiètent, samedi 26 octobre, d'une escalade supplémentaire et d'une extension du conflit au Moyen-Orient.
Le conflit au Moyen-Orient n'en fini plus de s'étendre. En réponse à des bombardements iraniens sur Israël le 1er octobre dernier, ce dernier a a annoncé avoir mené dans la nuit de samedi des frappes "précises et ciblées" visant notamment des sites de fabrication de missiles, rapportent nos confrères du Parisien samedi 26 octobre. L'Iran est allié du Hamas et du Hezbollah libanais, qu'il finance et arme. Le conflit israélo-palestinien s'est déjà largement étendu au Liban, les attaques réciproques étant montées en puissance ces dernières semaines.
Après ces attaques, les réactions n'ont pas attendu sur la scène internationale. La France a appelé "à s’abstenir de toutes escalade et action susceptibles d’aggraver le contexte d’extrême tension" au Moyen-Orient. "La France appelle instamment les parties à s'abstenir de toutes escalade et action susceptibles d’aggraver le contexte d’extrême tension qui prévaut dans la région", a posté sur X le Quai d'Orsay.
Les pays du Golfe élèvent la voix
L'Arabie saoudite et plusieurs pays du Golfe ont eux aussi appelé à une désescalade rapide du conflit. Le Royaume d’Arabie saoudite, via son ministère des Affaires étrangères, a dit réitérer sa "position ferme de rejet de l’escalade du conflit dans la région", qui "menace la sécurité et la stabilité des pays et des peuples" au Moyen-Orient, ce samedi. Les Émirats arabes unis se sont dit "profondément préoccupés par la poursuite de l’escalade et ses répercussions sur la sécurité et la stabilité régionales". De son côté, le Qatar a dénoncé une "violation flagrante de la souveraineté de l’Iran".
publié le 26 octobre à 15h15, Adèle Delaunay, 6Medias