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Facebook et Instagram : Meta va proposer des abonnements payants en Europe

© Yichuan Cao/SPUS/ABACAPRESS.COM - Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, le 28 octobre 2021, à l'annonce du changement de nom de sa société pour Meta.

Les abonnements, non obligatoires, permettront de supprimer la publicité. Ils coûteront entre 9 euros 99 et 12 euros 99.

Le bruit enflait depuis plusieurs semaines. Ce lundi 30 octobre, Meta a confirmé la rumeur en annonçant l’arrivée prochaine d’abonnements payants sur Facebook et Instagram pour les utilisateurs européens. Ces souscriptions permettront aux utilisateurs de dire adieu à la pub, rapporte l’Agence France Presse (AFP), relayée par Le Parisien.

L’utilisateur aura le choix entre un abonnement à 9,99 euros par mois pour un compte Instagram ou Facebook sur ordinateur, et 12,99 euros pour les applications mobiles sur smartphones. Les abonnés auront la garantie “que leurs données ne seront pas utilisées pour des publicités”, souligne Meta. Seront concernés les habitants de l’Union européenne (UE), de l’espace économique européen (EEE/Islande, Norvège, Liechtenstein) et de la Suisse à partir de novembre 2023, précise le communiqué.

Des abonnements non-obligatoires

Ces abonnements ne seront pas obligatoires. Les usagers de ces pays pourront “continuer à utiliser gratuitement” les deux plateformes avec des publicités personnalisées, précise l’entreprise américaine. Les formules ne seront accessibles qu’aux usagers de plus de 18 ans. Les publicités resteront en place pour les plus jeunes.

Les géants de l’Internet Meta et Google ont fait fortune, entre autres, grâce aux recettes générées par les publicités ciblées. Pour protéger les utilisateurs, l’Union européenne a instauré le règlement européen sur la protection des données (RGPD) en 2016, et le règlement sur les marchés numériques (DMA), entré en vigueur cet été.

Meta a déjà écopé de plusieurs amendes. En mai dernier, l’entreprise a été condamnée à verser le montant record d’1,2 milliard d’euros du régulateur irlandais, agissant au nom de l’UE. Sa faute ? Avoir enfreint le RGPD avec son réseau Facebook.

publié le 30 octobre à 16h40, Isabelle Hautefeuille, 6Médias

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