Etats-Unis : le gouvernement confirme surveiller une arme antisatellite russe

© Photoshot / Panoramic/ Photo d'illustration
Lors d’un point presse jeudi 15 février depuis la Maison Blanche à Washington, John Kirby le porte-parole de la sécurité nationale a confirmé que le gouvernement surveille une arme antisatellite russe.
Jeudi 15 février, John Kirby le porte-parole de la sécurité nationale a confirmé que le gouvernement américain surveille de très près une arme antisatellite russe, indique The Guardian. Elle serait "en cours de développement" et "non déployée" selon le rapport de la Maison Blanche. John Kirby a déclaré que cette arme est "troublante" mais "ne représente pas une menace immédiate pour la sécurité de qui que ce soit".
"Nous ne parlons pas d’une arme qui peut être utilisée pour attaquer des êtres humains ou causer une destruction physique ici sur Terre", a-t-il aussi expliqué. Mais, il n’a pas confirmé ou nié les informations affirmant que cette arme russe serait une arme nucléaire. Il a indiqué qu’il s’agissait d’une arme "spatiale" qui pourrait violer le Traité sur l’espace de 1967, qui a été ratifié par 130 pays, dont la France. A Moscou, Dmitry Peskov, le porte-parole du Kremlin a décrété que c’était une manœuvre des Etats-Unis pour faire passer en force une enveloppe de dons pour l’Ukraine, bloquée depuis plusieurs semaines. "Voyons quelle ruse la Maison Blanche utilisera", a-t-il déclaré, rapporte APNews.
Un message a créé un vent de panique mercredi
Mercredi 14 février, Michael Turner, le chef de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, a publié un communiqué opaque où il encourageait les membres du Congrès à passer en revue des "informations relatives à une grave menace pour la sécurité nationale", rappelle L'Express. Il avait même demandé à Joe Biden de "déclassifier toutes les informations relatives à cette menace" pour que le gouvernement, les alliés des Etats-Unis et le Congrès "puissent débattre des actions nécessaires pour y faire face". Un vent de panique s’est alors emparé du pays avec la crainte d’une menace nucléaire. La conférence de ce jeudi avait ainsi pour but de rassurer l’opinion publique.
publié le 15 février à 22h27, Capucine Trollion, 6Medias