États-Unis : Joe Biden se trompe en lisant les indications du prompteur, une nouvelle gaffe qui interroge sur sa candidature
© DPA/ABACA - Joe Biden penserait à se retirer de la course à la Maison Blanche.
Alors que sa santé est au coeur des débats outre-Atlantique, Joe Biden s'est illustré en lisant les indications du prompteur, mardi 2 juillet, en pleine conférence sur l'état du climat à Washington. Une récidive, notamment relayée par le New York Post, qui pourrait bien être la gaffe de trop.
Une nouvelle bourde, qui pourrait presque faire rire si elle ne desservait pas le seul opposant démocrate à Donald Trump pour la prochaine présidentielle américaine. Alors que sa campagne prend l'eau après sa piètre prestation lors de son premier débat face à son opposant, Joe Biden s'est cette fois emmêlé les pinceaux en plein discours à Washington, mardi 2 juillet. Un couac qui n'a pas échappé au New York Post.
Arrivé avec quarante minutes de retard, le président américain, qui devait s'exprimer sur l'urgence climatique au centre local des opérations d'urgences, a collé au prompteur... jusqu'à lire l'indication "répétez encore", qui bien, entendu, n'était pas destinée à être lue à voix haute. Une séquence jugée "embarrassante" par certains internautes, partagée en masse sur les réseaux sociaux, et qui fait le sel du camp républicain, déjà peu avare en moqueries sur l'état de santé du locataire de la Maison Blanche.
Une erreur devenue encombrante
Une erreur que Joe Biden, 81 ans, avait déjà faite à plusieurs reprises. Comme en juin 2022, alors qu'il s'exprimait sur le droit à l'avortement aux États-Unis, rapportait notamment Le Parisien. Confusion de noms de chefs d'État, dialogue avec une défunte ou somnolences en plein événement, si les gaffes du président américain sont devenues sa signature. Mais son comportement plombe désormais la campagne du camp démocrate, et interroge sur ses capacités à briguer un second mandat.
Comme l'indique France 24, des parlementaires espèrent le voir renoncer à l'investiture avant cet été. Au contraire, Donald Trump compte sur son maintien et se fait discret sur le sujet ces dernières semaines, note le New York Times. Plusieurs noms circulent pour le remplacer, dont celui de sa vice-présidente, Kamala Harris, ou de l'épouse de son prédécesseur, Michelle Obama. Tout est encore possible avant la validation officielle de sa candidature en août prochain.
publié le 4 juillet à 16h35, Joanna Wadel, 6Medias