Etats-Unis : Donald Trump veut abolir l’heure d’été
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Donald Trump, président élu des États-Unis, a relancé vendredi un vieux débat en affirmant vouloir supprimer l’heure d’été dès son retour à la Maison-Blanche, prévu le 20 janvier 2025. Sur sa plateforme Truth Social, il a justifié cette mesure par des arguments pratiques et économiques, rapporte Le Parisien.
Le président élu s’oppose à son propre camp, qui avait plaidé pour pérenniser l’heure d’été en 2022, explique Le Parisien. Cette annonce marque un revirement pour l’ancien président, qui, lors de son premier mandat, s’était déclaré favorable à la pérennisation de l’heure d’été. Mais aujourd’hui, Donald Trump entend aller plus loin en mettant fin aux changements d’heure semestriels.
Cette volonté entre en contradiction avec la position du Parti républicain. En 2022, les sénateurs républicains, à l’unanimité, avaient soutenu une proposition de loi visant à rendre l’heure d’été permanente. Le projet, porté par le sénateur Marco Rubio, avait été adopté au Sénat avant d’être bloqué par la Chambre des représentants.
À l’époque, Marco Rubio, aujourd’hui choisi par Donald Trump pour diriger la diplomatie américaine, avait défendu son initiative en ces termes : "Changer d’heure est un concept dépassé, qui est source de frustration et de confusion." Cette mesure aurait cependant entraîné des levers de soleil très tardifs en hiver dans certains États, suscitant des débats houleux.
Une bataille qui s’annonce complexe mais une mesure soutenue par Elon Musk
Donald Trump trouve un soutien inattendu en Elon Musk. Le multimilliardaire, récemment nommé à la tête d’une commission chargée de réduire les dépenses publiques, avait déjà exprimé son intérêt pour l’abolition des changements d’heure. En novembre, un sondage publié sur X, montrait que plus de 80 % des participants souhaitaient en finir avec l’heure d’été. "Il semblerait que les gens veuillent abolir les changements d’heure agaçants !", avait commenté le patron de Tesla.
Si Donald Trump persiste dans son projet, il devra convaincre son propre camp, dont une large partie plaide pour une approche différente.
publié le 15 décembre à 08h15, Orane Guisset, 6médias
