États-Unis : après plusieurs chimiothérapies, une patiente apprend qu'elle n'avait pas de cancer
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En 2022, Lisa Monk, une mère de famille texane de 39 ans, apprend qu’elle souffre d’un cancer rare en phase terminale. Mais après plusieurs séances de chimiothérapie, on l’informe qu’elle n’était pas malade, détaille le Daily Mail.
C’est une histoire ahurissante que raconte le Daily Mail, mardi 9 avril. Fin 2022, Lisa Monk, une mère de famille de 39 ans qui vit au Texas aux Etats-Unis, s’est rendue à l’hôpital pour un examen de radiologie. Celui-ci a révélé qu’elle avait deux reins malades et qu’elle devait être opérée de la rate. Après cette opération, on lui a appris qu’elle souffrait d’un cancer rare en phase terminale. "C’était un type de cancer d'un vaisseau sanguin trouvé dans la rate et il m’a dit que la chose la plus optimiste qu’il pouvait dire était de me donner 15 mois [à vivre]", explique-t-elle au Daily Mail.
Lisa a donc commencé sa première séance de chimiothérapie en mars 2023, sans révéler à sa famille qu’elle était en stade terminal et qu’elle était condamnée. Après avoir perdu ses cheveux, Lisa a entamé son deuxième cycle de chimiothérapies "plus agressif" qui lui a provoqué "une peau argentée" et des vomissements. Finalement, lors d’un rendez-vous en avril 2023, elle a découvert qu’elle n’est pas atteinte d’un cancer.
Le médecin l’a félicitée
"Une infirmière me demandait de décrire mes symptômes tout en regardant son écran d’ordinateur, puis elle a eu un visage horrifié et elle m’a dit qu’elle devait aller chercher le médecin", décrit Lisa. Le docteur lui sert alors "beaucoup de jargon médical" avant de lui dire qu’elle n’est pas atteinte d’un cancer. Au lieu de s’excuser, "le médecin m’a ensuite félicitée, ce qui m’a vraiment dérangé", déplore Lisa Monk. Elle a ensuite découvert que si les médecins avaient "vraiment bien regardé" ses résultats de pathologie, elle aurait pu éviter la deuxième phase de chimiothérapie. Obligée de continuer à payer les soins médicaux, Lisa Monk ne cache pas sa colère : "Ils ont ruiné ma santé et mes entrailles sont pourries."
publié le 12 avril à 17h05, Capucine Trollion, 6Medias