Donald Trump évoque la possibilité pour l’Ukraine de pouvoir "être russe un jour"

© Capture d'écran BFMTV
Alors que des négociations de paix auront prochainement lieu entre les États-Unis et les deux pays belligérants du conflit russo-ukrainien, le président américain a émis une déclaration quelque peu étonnante sur l'antenne de Fox News.
Donald Trump a tenu une déclaration étonnante concernant l’Ukraine alors que des pourparlers de paix et des négociations devraient bientôt avoir lieu entre la Russie et l’Ukraine par l’intermédiaire des États-Unis. Le président américain a ainsi suggéré sur la chaîne de télévision Fox News lundi 10 février que l'Ukraine puisse devenir "russe un jour".
Cela constitue-t-il un coup de pression ou est-ce l’expression d’une réelle volonté politique ? "Je veux que notre argent soit sécurisé parce que nous dépensons des centaines de milliards de dollars. Ils pourraient arriver à un accord, ils pourraient ne pas arriver à un accord. Ils pourraient être russes un jour, comme ils pourraient ne pas être russes un jour", a ainsi déclaré Donald Trump.
L’aide des États-Unis conditionnée
Donald Trump a répété durant l’échange qu’il apporterait une aide américaine à Kiev face à la Russie à la condition que les États-Unis aient un accès aux terres rares ukrainiennes. Le président américain a ajouté avoir réclamé à l’Ukraine l'équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares, des métaux utilisés en partie dans l'électronique. Keith Kellogg, chargé d’élaborer un plan de paix dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, devrait prochainement se rendre en Ukraine pour entamer officiellement les négociations. La date officielle de l’ouverture des négociations de paix n’a pas encore été révélée. Toutefois comme l'évoque Franceinfo, l’entourage proche du président parle du 20 février prochain.
Lors de son entretien avec Fox News, le président des États-Unis est également revenu sur la question du conflit israélo-palestinien. Il a notamment mis la pression sur le Hamas, et menacé directement le mouvement en affirmant qu'il fera vivre un "enfer" à celui-ci si les otages israéliens, enlevés le 7 octobre 2023, ne sont pas libérés à la mi-février.
publié le 11 février à 07h34, Myriam Bendjilali, 6Medias