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Des chercheurs Américains "conversent" avec une baleine à bosse dans l'espoir de communiquer avec les aliens

© Wikimedia Commons

Dans une étude publiée dans la revue Peer J, des chercheurs Américains révèlent avoir conversé pour la première fois avec une baleine à bosse en Alaska. Mais derrière cette étude de la compréhension du langage des cétacés, les chercheurs ont un autre objectif : trouver une piste pour échanger avec une intelligence non-humaine venue d'une autre planète.

Alors que beaucoup se demandent si une vie extraterrestre existe, une équipe de chercheurs Américains de l'institut SETI, de l'Université de Californie Davis et de l'Alaska Whale Foundation viennent de signer une nouvelle étude publiée dans la revue Peer J dans laquelle ils révèlent avoir "conversé" avec une baleine à bosse, c'est-à-dire une "intelligence non-humaine", rapporte TF1 info, vendredi 15 décembre.

Les experts, qui étudient de très près la communication des baleines, ont en effet mené une nouvelle expérience au sud-est de l'Alaska durant laquelle une baleine femelle adulte, baptisée Twain est entrée en communication avec les chercheurs. Après qu'un haut-parleur a été placé sous l'eau, puis émis des sons comme appartenant au langage des baleines, l'animal se serait approché avant d'avoir une "interaction acoustique et comportementale intentionnelle". "Nos résultats montrent que Twain a participé à la fois physiquement et acoustiquement à trois phases d'interaction : Engagement, agitation, désengagement", explique l'étude.

Vers une communication avec les aliens ?

L'échange entre les chercheurs et le cétacé, qui a duré 20 minutes, a pu se faire grâce à la correspondance des variations d’intervalle entre les signaux émises par le haut-parleur sous-marin et l'animal. "Les baleines à bosse sont extrêmement intelligentes. Elles ont des systèmes sociaux complexes, fabriquent des outils – des filets à partir de bulles pour attraper des poissons – et communiquent beaucoup avec des chants et des appels sociaux", explique le Dr Fred Sharpe de l'Alaska Whale Foundation, et coauteur de l'étude.

Si un échange de ce type entre l'humain et une baleine est une première, celui-ci ouvre des perspectives bien plus grandes, comme celle d’interagir, un jour, avec de potentiels signaux extraterrestres. "En raison des limites actuelles de la technologie, une hypothèse importante de la recherche d’intelligence extraterrestre est que les extraterrestres seront intéressés par un contact et cibleront donc les récepteurs humains", conclu Laurance Doyle, astrophysicien à l'Institut SETI.

publié le 16 décembre à 14h05, Kévin Comby, 6Medias

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