Des centaines de milliers d'Israéliens réfugiés dans des abris antiaériens pour échapper aux roquettes libanaises
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L'armée israélienne a annoncé que plus d'une centaine de projectiles avaient été tirés depuis le Liban le 22 septembre au matin. Des centaines de milliers d'habitants se sont réfugiés dans des abris antiaériens dans le nord du pays. L'ONU redoute "une catastrophe imminente".
"Environ 85 projectiles ont été identifiés comme traversant le territoire israélien depuis le Liban" peu après 6h00 (3h00 heure universelle), et "environ 20" lors d'une précédente salve peu avant 5h00 a annoncé l'armée israélienne ce 22 septembre. Comme l'indique Le Figaro, un assaut aérien qui a précipité la mise en sécurité de centaines de milliers de personnes dans le nord du pays, réfugiées dans des abris antiaériens. La salve de roquettes tirée par le Hezbollah a déclenché des incendies. Les services de secours israéliens ont fait état d'au moins quatre personnes blessées par des éclats d'obus.
"Il n'y a pas de solution militaire"
Toutes les écoles situées dans la zone concernée par les frappes - à environ 80 kilomètres de la frontière libanaise - ont été fermées jusqu'à lundi 18h. L’armée israélienne indique avoir riposté au moyen de canons lance-roquettes "afin d'empêcher une attaque à plus grande échelle", visant des cibles du mouvement islamiste dans le sud du Liban.
Ce nouvel assaut vient intensifier les échanges de tirs désormais quotidiens depuis des mois entre l'armée israélienne et le Hezbollah. Ce dernier, par ces attaques, entend soutenir son allié palestinien du Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Dimanche, par la voix de sa représentante au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, l'ONU a mis en garde contre une "catastrophe imminente" au Moyen-Orient : "Nous ne pouvons pas le dire assez : il n'y a PAS de solution militaire pour rendre l'un ou l'autre côté plus sûr".
publié le 22 septembre à 11h06, Sabrina Guintini, 6medias
