Crash d’avion au Kazakhstan : des témoins racontent le drame
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Un avion de ligne de la compagnie aérienne Azerbaïdjan Airlines s'est écrasé près de la ville d'Aktaou, au Kazakhstan, faisant 38 morts selon des autorités kazakhes, 29 ont survécu. Alors que le doute plane sur les circonstances du drame, des témoins ont apporté leur version des faits.
L'Azerbaïdjan est en deuil. 38 personnes ont trouvé la mort dans un crash d’avion. L’appareil s’est écrasé près d’Aktaou, port de la mer Caspienne, et a pris feu. Une enquête est en cours, alors que certains experts militaires et d’aviation avancent l’hypothèse d’un missile antiaérien.
Selon le ministère kazakh des Situations d’urgence, 38 personnes ont été tuées dans le crash, et "29 survivants, parmi lesquels trois enfants, ont été hospitalisés". Selon l’agence azerbaïdjanaise Azertac, 12 des survivants doivent revenir jeudi 26 décembre en Azerbaïdjan.
"Sauvez ma mère"
Les circonstances du crash restent floues. Cependant des témoins qui se trouvaient à proximité du lieu du drame, ont donné leur version des faits à plusieurs médias. Une résidente kazakhe, Elmira, a témoigné à la branche locale de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL).
Avec d'autres, elle avait couru sur place pour aider les survivants. "L’avant de l’avion était en feu. Nous avons secouru les survivants. Leurs corps étaient couverts de sang. Ils pleuraient. Tout le monde demandait de l’aide", relate-t-elle dans des propos rapportés par Midi Libre.
"Une petite fille est sortie. Elle m’a regardée et m’a dit : 'Sauvez ma mère, ma mère est toujours là'. Elle pleurait et suppliait : 'Sauvez-la, sauvez-la", raconte Elmira.
Un autre témoin qui travaillait dans un hôtel à Aktau, non loin du lieu de l'accident, a témoigné à Manorama Online. Jins a déclaré que l'accident d'avion s'est produit alors qu'il se rendait au travail avec son collègue.
Il se souvient que son ami, qui se trouvait avec lui dans la voiture, a d'abord vu l'avion piquer du nez. Peu de temps après, ils ont entendu une forte explosion, ce qui les a obligés à arrêter le véhicule, avant de se rendre à l’hôpital pour donner du sang aux victimes.
publié le 26 décembre à 12h49, Hibat Benhalima, 6Medias
