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Covid-19 : est-ce la fin de la pandémie ?

© Pixabay -image d'illustration - L'OMS estime qu'il est encore trop tôt pour parler de "fin" de la pandémie de Covid-19.

Officialisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 11 mars 2019, la pandémie de Covid-19 fait de moins en moins de morts dans le monde. Mais, selon l’agence onusienne, il faut rester sur ses gardes, rapporte "Ouest-France".

Après trois ans de pandémie – officialisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 11 mars 2019 –, la fluctuation du nombre de cas de Covid-19 ne rythme plus notre quotidien. L’incidence – nombre de cas pour 100.000 habitants – est de 42,1 en France, selon le site Santé publique France, alors qu’elle a dépassé les 500 lors des pires crises. Malgré cette tendance mondiale, l’OMS ne semble pas encore prête à déclarer la fin de la pandémie, comme le rapporte Ouest-France.

“La pandémie n’est pas terminée”, insistait mardi le Dr Mike Ryan, directeur du programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire, lors d’une séance de questions-réponses. “Nous entrons dans la période où le virus va rejoindre la liste des infections hivernales, mais nous ne sommes pas encore sortis d'affaire”, a-t-il poursuivi.

Si la pandémie ralentit, rien n’est encore joué pour Mike Ryan. “On dénombrait encore 32.000 morts le mois dernier, et beaucoup peuvent être évitées”, a-t-il ajouté. Le docteur n’écarte pas non plus l’apparition d’un nouveau sous-variant plus sévère.

759 millions de cas et 6,8 millions de décès

Au total, la Covid-19 aurait fait 759 millions de cas et 6,8 millions de décès enregistrés dans le monde. Ces chiffres sont bien en dessous de la réalité, selon l’OMS, qui estime que le bilan aurait frôlé les 15 millions de morts rien qu’à la fin de l’année 2021. Cependant, avec l’arrivée du variant Omicron, les vagues successives ont été moins fortes et moins létales.

Avec la baisse du nombre de cas, les données sur la maladie se raréfient, selon Maria Van Kerkhove, responsable de l’unité des maladies émergentes de l’OMS : “Les infos que nous avons ne sont plus aussi fiables. Et peu de pays, seulement trente-quatre, nous fournissent des données d’hospitalisation.”

La spécialiste exhorte ainsi les gouvernements à ne surtout pas démanteler les systèmes de surveillance, “qui sont également utiles contre la grippe, et le seront pour une prochaine pandémie”.

publié le 11 mars à 14h15, Orange avec 6Medias

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