Cessez-le-feu à Gaza : le gouvernement israélien annonce la libération de 1890 prisonniers palestiniens

© Canva
Dans un communiqué, Israël a annoncé approuver l’accord avec le Hamas de cessez-le-feu à Gaza. Son gouvernement s’est engagé à libérer 1890 prisonniers palestiniens lors de la première phase de l’accord de trêve. La trêve entrera en vigueur dimanche 19 janvier à 7h30.
Après le feu vert donné vendredi soir, le contenu de l’accord se précise. "Le plan de libération des otages entrera en vigueur dimanche 19 janvier 2025", indique un communiqué publié par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, samedi 18 janvier. Le cessez-le-feu entrera en vigueur à 8h30 à Gaza, 7h30 en France, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays médiateur.
Le cessez-le-feu doit s'organiser sur six semaines et se découpe en plusieurs phases. La première, qui va durer 42 jours, comprend la libération d'otages israéliens détenus par le Hamas en échange de prisonniers palestiniens. Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, Israël libèrera "plus de 1.890 prisonniers palestiniens" en échange de 33 otages israéliens. Samedi soir, le Premier ministre israélien a exigé de recevoir la liste des otages devant être libérés le lendemain avant de procéder au premier échange de prisonniers.
Une trêve en trois phases
Parmi les prisonniers palestiniens appelés à être libérés se trouve Zakaria Zubeidi. Il est le responsable de plusieurs attentats contre des civils israéliens et ex-leader des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah, qui s’était évadé d’une prison israélienne en 2021, rappelle Le Monde. Négociée par plusieurs médiateurs, la trêve devrait connaître trois phases, la dernière menant à la reconstruction de la bande de Gaza.
Les autres mesures de l'accord comprennent l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, avec 600 camions par jour au premier jour de l’application de l’accord. Une semaine plus tard, les déplacés palestiniens, réfugiés sous des tentes au sud de l’enclave, devraient pouvoir rentrer chez eux, rapporte franceinfo.
publié le 18 janvier à 09h59, Teddy Perez, 6Medias