"Ce type est un monstre" : Robert de Niro s'en prend frontalement à Donald Trump
© Behar Anthony/SPUS/ABACA - Robert de Niro, en 2023.
Invité de la chaîne américaine MSNBC vendredi 3 mai, le comédien a réitéré son profond rejet de l'ancien président, désormais candidat des Républicains à l'élection présidentielle de 2024. Face au "monstre" Donald Trump, il invite à soutenir Joe Biden, "la bonne personne".
Robert de Niro s'en est de nouveau pris à Donald Trump. Son hostilité envers l'ancien président des États-Unis est déjà assumée depuis plusieurs années. Dans l'émission The 11th Hour sur la chaîne américaine MSNBC, diffusée vendredi 3 mai, l'acteur en a donné une nouvelle confirmation. "C'est un véritable malade. J'en ai assez de le traiter de tous les noms. Il ne doit tout simplement pas s'approcher du bureau de la présidence. (…) Ce type est un monstre", a-t-il asséné.
"Je ne pense pas que les Américains comprennent à quel point il sera dangereux si jamais, à Dieu ne plaise, il redevient président. (…) 'Il ressemble à un clown, il agit comme un clown.' Mussolini, pareil. (...) Ces personnes-là, d'une manière ou d'une autre, des gens s'identifient à elles", a-t-il poursuivi. En 2023, le comédien n'avait pas été plus tendre, dressant un parallèle entre le candidat républicain et le personnage qu'il incarne dans Killers of the Flower Moon - celui d'un riche homme d'affaires récupérant les revenus des autochtones américains dont il fomente les meurtres.
Joe Biden est "la bonne personne"
À la question d'une possible interprétation qu'il pourrait faire de Donald Trump à l'écran, Robert de Niro a ensuite assuré qu'il n'en serait jamais question. "Il n'y a pas une seule chose positive en lui que je puisse voir, jamais, jamais", a-t-il ainsi déclaré. Le comédien est même allé plus loin dans son positionnement, en estimant que l'actuel président démocrate du pays, Joe Biden, était "la bonne personne" à soutenir lors de l'élection présidentielle de 2024. "Il essaie de faire ce qu'il faut. (…) Nous n'avons pas le choix."
publié le 4 mai à 13h47, Emmanuel Davila, 6Medias