Attaque mortelle à Bruxelles : le suspect est décédé
© Photo News / Panoramic - Une fusillade a eu lieu dans le centre Bruxelles, lundi 16 octobre 2023.
Un homme équipé d’une arme de guerre, et arrivé boulevard d’Ypres, au centre de Bruxelles, sur un scooter, a ouvert le feu en pleine rue lundi 16 octobre. Au moins deux morts sont à déplorer. Le suspect est décédé, a annoncé le parquet fédéral ce mardi 17 octobre.
Une fusillade a éclaté lundi 16 octobre au soir, aux alentours de 19h15, en plein centre de Bruxelles, faisant deux morts et blessant grièvement une troisième personne. Selon RTL Info, un homme, vêtu d’un habit orange fluo, serait arrivé sur son scooter près de la place Sainctelette, avant d’en descendre, un fusil automatique à la main. Il aurait ensuite visé deux personnes, qui auraient tenté de se réfugier dans un bâtiment à proximité. Mais l’homme les a poursuivies, continuant de leur tirer dessus. L’auteur présumé des faits aurait également tenté de tirer sur des personnes se trouvant dans un taxi, rapporte la RTBF. Le parquet fédéral a annoncé la mort du suspect ce mardi matin.
Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre belge, Alexander de Croo, a annoncé que le tireur présumé est un homme, de 45 ans, d’origine tunisienne "qui séjournait illégalement" en Belgique. La nationalité suédoise des victimes serait la raison de l’attentat qui a fait deux morts. Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a ajouté, que l’assaillant était "connu des services de police pour des faits de trafic d’êtres humains, séjour illégal et atteinte à la sûreté de l’État". Il indique toutefois qu’ "il n’y avait aucune indication concrète de radicalisation".
Des supporters suédois venus supporter leur équipe
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, mais qui n'a pas encore été authentifiée par les autorités, l’auteur présumé des faits revendiquerait son appartenance à l’État islamique. Selon Sudinfo, le suspect aurait crié "Allah Akbar" avant d’ouvrir le feu tout azimut dans la rue. Le niveau de menace a été relevé à quatre à Bruxelles et trois en Belgique. "Un niveau quatre [d’alerte], ça veut dire que la menace est sérieuse et imminente", a précisé la ministre de l’Intérieur belge, Annelies Verlinden.
Anne Berger, porte-parole de la police fédérale, a déclaré sur BFMTV : "Je peux confirmer que des coups de feu ont été tirés dans le centre de Bruxelles, place Sainctelette. Nos équipes sont allées immédiatement sur place et ont établi un périmètre. Deux personnes sont décédées. L’enquête est en cours. Il est trop tôt pour dire quelque chose en plus." Selon Les Échos, le parquet fédéral en charge du terrorisme s'est saisi du dossier. Éric Van Duyse, le porte-parole, a confirmé que l'enquête était "fédéralisée", et qu'elle n'était plus aux mains du parquet.
Le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin a pris la décision de renforcer les contrôles aux frontières entre la France et la Belgique pour éviter que la menace ne se propage au territoire français si l’assaillant de Bruxelles venait à sortir des limites de la Belgique, rapporte RTL.
publié le 16 octobre à 23h13, Maeliss Innocenti, 6Medias
