Monde

Attaque à Moscou : Volodymyr Zelensky accuse Vladimir Poutine de vouloir "rejeter la faute" sur l'Ukraine

Dans un message quotidien depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a pris la parole pour répondre aux accusations portées contre Kiev par Vladimir Poutine. Il dénonce ainsi une volonté de son homologue russe de "rejeter la faute sur quelqu'un d'autre".

Passe d'armes entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Au lendemain de l'attaque terroriste contre la salle de concert Crocus City Hall de Moscou, qui a coûté la vie à au moins 133 personnes, Voldymyr Zelensky a répondu dans une vidéo sur Telegram, dont se fait l'écho BFMTV, samedi 23 mars, aux accusations de son homologue russe qui avait avancé l'hypothèse d'une piste ukrainienne dans l'attaque. "Ce qui s'est passé à Moscou est évident, Poutine et les autres crapules essaient simplement de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre", a-t-il lancé. Et de poursuivre : "Ils viennent en Ukraine, brûlent nos villes et tentent de rejeter la faute sur l'Ukraine."

En guerre contre la Russie depuis le début de son intervention militaire sur le sol ukrainien en février 2022, Volodymyr Zelensky n'a pas manqué de critiquer le maître du Kremlin fraîchement reconduit à son poste pour les six prochaines années. "Ils ont amené des centaines de milliers de leurs propres terroristes ici, sur les terres ukrainiennes (…) et ils ne se soucient pas de ce qui se passe dans leur propre pays", a-t-il expliqué.

29 victimes identifiées

Alors que le groupe terroriste Daesh a revendiqué l'attaque armée qui a endeuillé la ville de Moscou vendredi 22 mars, la plus meurtrière revendiquée par l'État islamique sur le sol européen, Vladimir Poutine a indiqué que les quatre auteurs avaient été arrêtés alors "qu'ils se dirigeaient vers l'Ukraine où, selon des données préliminaires, une "fenêtre" avait été préparée pour qu'ils franchissent la frontière", rapporte BFMTV. Tous de nationalité étrangère, ils ont pu être appréhendés dans la région de Briansk, située non loin de la frontière avec l'Ukraine et la Biélorussie.

Pour l'heure, et alors que les sauveteurs poursuivent leurs recherches dans les décombres du Crocus City Hall détruit par un incendie déclenché par les assaillants, le ministère des Situations d'urgence russe a indiqué, samedi 23 mars, que 29 des 133 victimes avaient pu être identifiées.

publié le 23 mars à 22h50, Kévin Comby, 6Medias

Liens commerciaux