Monde

Assaut du Capitole : la justice américaine abandonne ses poursuites contre Donald Trump, après son élection

© CNP/ABACA

Un procureur spécial a validé, lundi 25 novembre, l'arrêt des poursuites visant Donald Trump pour tentative illégale d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et pour rétention de documents classifiés, rapporte Libération. Fraîchement réélu, le futur locataire de la Maison Blanche bénéficiera dès janvier 2025 de l’immunité présidentielle.

C'est une victoire judiciaire pour Donald Trump. Comme le relate Libération, le procureur spécial qui instruit les deux procédures fédérales contre Donald Trump, Jack Smith, a recommandé lundi 25 novembre l'arrêt des poursuites dans l'affaire d'ingérence électorale lors de l'élection de 2020. La juge fédérale Tanya Chutkan a suivi ces recommandations formulées quelques heures plus tôt, validant l'arrêt des poursuites pour "tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020" et pour "rétention de documents classifiés" après son départ de la Maison Blanche en 2021.

Depuis l'élection du 5 novembre, Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier, apparaissait assuré d'échapper à ces deux procédures en raison notamment de l'immunité présidentielle dont il va bénéficier en janvier 2025. Il était notamment inculpé de "complot contre les institutions américaines" et d'"atteinte au droit de vote" des électeurs. Jack Smith a toutefois laissé la porte ouverte à de nouvelles poursuites une fois le mandat de quatre ans du milliardaire terminé.

"Une victoire majeure pour l’État de droit"

Du côté des équipes de Donald Trump, cette décision a, sans surprise, été bien accueillie. Elle met "fin aux affaires fédérales inconstitutionnelles engagées contre le président Trump et constitue une victoire majeure pour l’État de droit", a salué le directeur de la communication du futur président américain, Steven Cheung, dans un communiqué. Après son retour à la Maison Blanche, Donald Trump aura la possibilité de nommer un nouveau ministre de la Justice qui licencierait Jack Smith ou bien d'ordonner au ministère d'abandonner les poursuites contre lui.

publié le 26 novembre à 08h47, Quentin Marchal, 6Medias

Liens commerciaux