Appels à la collaboration, inquiétudes… les réactions internationales à l'investiture de Donald Trump

© Capture d'écran Euronews - Donald Trump lors de son investiture, lundi 20 janvier 2025
Les chefs d’État du monde entier ont réagi au retour triomphal du milliardaire républicain à la Maison Blanche.
Donald Trump est officiellement devenu le 47e président des États-Unis, lundi 20 janvier. Après son discours d’investiture où il a martelé son mantra “l’Amérique d’abord”, la communauté internationale n’a pas tardé à réagir pour féliciter le Républicain, certains chaleureusement, d’autres avec une pointe d’inquiétude.
Si Emmanuel Macron n’a pas encore adressé ses félicitations à Donald Trump, d’autres chefs d’État et de gouvernement l’ont fait, à l’instar d’Olaf Scholz, le chancelier allemand, qui a souhaité “l’entretien des bonnes relations transatlantiques” ou de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui espère une “collaboration étroite” avec le nouveau président, relaye France 24.
De son côté, Benyamin Nétanyahou a promis “les plus beaux jours” des relations américano-israéliennes. “Je pense que retravailler ensemble va porter l’alliance États-Unis-Israël à des sommets plus hauts encore”, a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Ankara appelle à mettre un terme à la guerre Russie-Ukraine
Par ailleurs, Volodymyr Zelensky a salué “un homme de poigne” avec qui il se réjouit de mener “une coopération active et mutuellement bénéfique”. “Le président Trump est toujours décisif et la politique de la paix par la force qu’il a annoncée offre l’occasion de renforcer le leadership américain et de parvenir à une paix juste et à long terme, ce qui est la priorité”, a déclaré le président ukrainien sur X. Quelques heures plus tôt, Vladimir Poutine s’est dit “ouvert au dialogue avec la nouvelle administration sur le conflit ukrainien” pour déboucher sur une “paix durable”.
Un souhait partagé par Recep Tayyip Erdogan, le président turc : “M. Trump ayant déclaré à plusieurs reprises qu'il mettrait un terme à la guerre Russie-Ukraine, nous, la Turquie, ferons tout ce qui est nécessaire à cet égard. Nous devons résoudre cette question dès que possible. Cette question figurera au menu de nos discussions avec M. Trump”, a fait savoir Ankara.
Le président brésilien “ne veut pas de querelles”
Sur le continent américain, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a appelé à mener une relation basée sur le "respect" et le dialogue" alors que Donald Trump a l'intention de déclencher l'état d'urgence à la frontière entre les deux pays. "En tant que voisins et partenaires commerciaux, le dialogue, le respect et la coopération seront toujours le symbole de notre relation", a-t-elle écrit sur X.
Au Canada, le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau a félicité Donald Trump avant de rappeler que “le Canada et les États-Unis ont le partenariat économique le plus fructueux au monde. On a la chance de travailler de nouveau ensemble – pour créer plus d’emplois et de prospérité dans nos deux pays”. Un message sobre alors que le milliardaire veut faire du pays le 51e État américain.
Au Brésil, le président Lula a souhaité que les États-Unis restent “un partenaire historique du Brésil” sous l’administration de Donald Trump, allié de son prédécesseur d’extrême droite, Jair Bolsonaro. “Nous ne voulons pas de querelles, ni avec le Venezuela, ni avec les Américains, ni avec la Chine, l'Inde ou la Russie”, a déclaré le chef d’État.
publié le 20 janvier à 21h47, Emma Allamand, 6Medias