Monde

Alimentation : un produit phare du petit déjeuner menacé par une crise mondiale

© ANDBZ/ABACA/Photo d'illustration

Le jus d’orange, boisson emblématique du petit déjeuner, est menacé par une crise mondiale à cause du changement climatique et de "la maladie du dragon jaune" qui touche les arbres fruitiers.

Le jus d’orange, le compagnon du petit déjeuner, fait face à une crise mondiale. Comme l’indiquent d’abord Les Échos, samedi 1er juin, le prix du jus d’orange flambe sur les marchés mondiaux. Le prix de la livre de jus concentré a pris 50 % depuis janvier 2024 et environ 300 % depuis fin 2021. "Un nouveau record historique" qui s’explique en partie par les mauvaises prédictions de récoltes du fruit au Brésil, premier exportateur au monde d’oranges.

Selon Fundecitrus, l’association de producteurs brésiliens, la collecte d’oranges va baisser cette année de près de 25 %, ce qui représente 232,38 millions de cageots d'oranges de 40,8 kilos. "Si ces prévisions de productions se confirment, il s’agira de la deuxième plus petite récolte depuis 1988-1989", analyse l’association dans son rapport. Les changements climatiques ont également des conséquences négatives sur la production des oranges. Le Monde explique ce lundi que l’état de São Paulo au Brésil a connu une sécheresse et que les aléas climatiques ne sont pas près de s’arrêter. La Floride, État qui produit aussi des oranges, a subi des ouragans en 2017 et en 2022, qui ont affecté la production.

Le fléau de la "maladie du dragon jaune"

Alors que la sécheresse et autres phénomènes climatiques extrêmes fragilisent la production d’oranges, une maladie ravage également les récoltes au Brésil et en Floride. C’est celle du huanglongbing, surnommée "maladie du dragon jaune", qui est pour le moment incurable. La firme Bayer indique que le risque de la maladie "n’est pas une raréfaction de la denrée ou une augmentation de son coût, mais bel et bien celui d’une totale disparition", rapporte TF1 Info. La maladie affaiblit les arbres et les fruits deviennent trop acides, ce qui les rend immangeables.

publié le 3 juin à 18h47, Capucine Trollion, 6Medias

Liens commerciaux