France

"Vous êtes un être maléfique" : la lettre assassine de Brigitte Bardot à Emmanuel Macron

© APS-Medias / ABACA

Via son compte Twitter, l’actrice, grande militante de la cause animale, s’est adressée au président de la République dans une lettre ouverte. Elle lui reproche son « mépris » des Français mais aussi notamment sa position vis-à-vis de la chasse.

"Vous allez m’engueuler". Il y a cinq ans, lorsqu’il recevait Brigitte Bardot à l’Élysée, Emmanuel Macron avait vu juste, avec un peu d’avance. Mercredi 26 avril, l’actrice, mannequin et chanteuse de 88 ans a partagé, sur son compte Twitter, une lettre ouverte à l’attention du président de la République. La fondatrice de la "Fondation Brigitte Bardot" qui œuvre pour le bien-être animal depuis 1986, étrille le chef de l’État tout en faisant part de son mécontentement concernant plusieurs sujets relatifs aux animaux. "Je pense que cette lettre, que je vous adresse avec tout mon mépris, vous fera peut-être réagir et prendre conscience de votre inutilité et de votre lâcheté", débute-t-elle de manière assez virulente. Elle estime que le chef de l’État fait de la France une "poubelle", et qu’il prend "un plaisir sadique à faire souffrir (le) peuple". Mais l’interprète de "Moi je joue" reproche aussi au chef de l’État son "pacte avec les chasseurs", indiquant avoir tenté de l’interpeller à plusieurs reprises à ce sujet, sans succès.

"Marionnette méprisable"

Brigitte Bardot revient par ailleurs une nouvelle fois sur la consommation de cheval dans l’Hexagone qui, lors de son échange en 2018 avec Emmanuel Macron, avait semblé surprendre ce dernier. "Au lieu d’abolir à jamais cette boucherie abominable et écœurante, vous avez accepté le sacrilège rentable de créer un nouveau marché avec le Japon en envoyant 1 000 chevaux par an (…) pour en faire des sushis", poursuit-elle. Et d’asséner plus cinglante que jamais : "Vous êtes un être maléfique ainsi que tous vos ministres, des incapables".

BB termine sa missive en qualifiant Emmanuel Macron de "marionnette méprisable" et de "triste serpillère bonne à essuyer le sang et la mort". À voir si le président, déjà dans l’œil du cyclone à cause de la réforme des retraites, prendra le temps de répondre à l’occupante de la Madrague.

publié le 26 avril à 13h30, Orange avec 6Medias

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