France

Vosges : un quinquagénaire tué par sa famille lors d’une scène "d’une extrême violence"

© Google Street View - Le lieu-dit de Habeurupt, dans la commune de Plainfaing (Vosges).

Le 26 janvier, les gendarmes ont retrouvé le corps d’un homme de 55 ans dans une maison située à Plainfaing, dans les Vosges. Trois suspects, membres de la famille, ont été mis en examen pour "meurtre", a rapporté BFMTV.

Un drame familial dans les Vosges. Un homme de 55 ans a été tué, à Plainfaing, dans le département du Grand-Est, lors d’une scène "d’une extrême violence", a indiqué à BFMTV le procureur de la République d’Épinal, lundi 12 février. Trois suspects, une femme et ses deux fils de 27 et 30 ans, ont été interpellés avant d’être mis en examen pour "meurtre accompagné d’actes de torture et d’actes de barbarie", "d’abstention volontaire d’empêcher un crime" et "non-assistance à personne en danger".

Le 26 janvier dernier, les gendarmes ont découvert le corps mutilé de ce quinquagénaire. Selon le procureur de la République d’Épinal, Frédéric Nahon, le cadavre exhibait des "dizaines de plaies localisées dans le dos, les jambes et un visage complètement défiguré" à l’aide d’un "couteau", d’une "serpette" et d’une "batte de base-ball", comme l’ont avoué en garde à vue les trois suspects.

Des prévenus déjà connus pour "violences"

Au cœur de ces différents familiaux, la garde des chiens. Les trois mis en cause ont assuré que ce déferlement de violence aurait été causé par le placement des canidés des beaux-fils à la SPA. Les premiers coups auraient été assénés par la compagne de la victime, avant que "les choses dégénèrent", a relayé le haut magistrat. Les beaux-fils "se sont acharnés sur la victime", sous le regard passif de leur mère.

D’après des informations du Parisien, l’homme était sujet à de régulière agressions de la part de sa femme. "Elle lui gueulait dessus (…), tous les noms d’oiseaux y passaient, avec des menaces", a témoigné un voisin. La mise en cause, ainsi que ses deux enfants, avaient déjà fait l’objet de poursuites pour "violences aggravées". Ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité.

publié le 12 février à 11h00, Antoine Grotteria, 6Medias

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