France

Voiture de police attaquée à Paris : l'arme comme dernier recours face à un "extrême danger"

© Prezat Denis/ABACA

Samedi 23 septembre, en marge de la marche contre les violences policières, des agents ont été pris à partie par des manifestants. Alors que l’un d’eux a sorti son arme de service, le délégué national d'Alliance Police National a affirmé qu’un tel geste reflétait la dangerosité de la situation, rapporte RTL.

Les images ont beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Samedi 23 septembre à Paris, alors que certains dansaient au rythme des chars et des sound system à la Techno parade, d’autres s’étaient réunis pour marcher contre les violences policières. Une manifestation qui a connu des dérives, notamment lorsque des agents de police qui patrouillaient en voiture ont été attaqués par des manifestants sur le boulevard de Clichy, dans le IXème arrondissement.

Sur les images, on peut voir des individus s’en prendre au véhicule, coincé sur sa voie et dans l’impossibilité d’avancer. Barres de fer, coups de pieds, projectiles en tous genre… la situation se tend et devient dangereuse pour l’un des policiers assis à l’arrière, qui décide de sortir son arme pour faire reculer les assaillants. Un geste qui, là encore, a suscité de vives réactions.

"C'est pour assurer sa sécurité"

Pour Éric Henry, délégué national d'Alliance Police National, la réaction du policier est parfaitement légitime. "Le collègue est sorti et a pointé la foule avec son arme, simplement pour pouvoir s'extirper de cette foule hostile et de ces fous furieux", a-t-il expliqué auprès de RTL, dimanche 24 septembre. "C'est pour assurer sa sécurité et celle de ses collègues. Lorsqu'un policier sort son arme, c'est parce qu'il est en extrême danger ! Pour sa vie ou pour celle d’autrui", a-t-il ajouté.

Si les faits n’ont heureusement fait aucune victime d’un côté comme de l’autre, trois des quatre policiers présents dans le véhicule ont été blessés. Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, a annoncé que trois personnes avaient été interpellées. Gérald Darmanin a quant à lui parlé de "violences inacceptables contre les forces de l’ordre".

publié le 24 septembre à 09h00, Théo Rampazzo, 6Medias

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