Voies de covoiturages : les radars commencent à verbaliser les automobilistes
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Plusieurs villes françaises imposent des voies de covoiturage. Pour faire respecter ce dispositif, des radars capables de détecter la présence ou non de plusieurs usagers dans un véhicule ont été mis en place, informe BFMTV.
Des radars qui détectent la présence de plusieurs personnes dans un véhicule. Voici le dispositif mis en place depuis peu sur l'A1, près de Lille (Nord). Si la voie de covoiturage existe depuis septembre, les radars permettent désormais de faire respecter la mesure en verbalisant les automobilistes, seuls dans leur véhicule, en train de rouler sur la voie réservé aux covoiturages, souligne BFMTV. La police n'a plus besoin d'arrêter les automobilistes puisqu'elle enregistre les images de l'infraction, qui sont ensuite transférées au poste de contrôle. Une amende de 135 euros est par la suite envoyée automatiquement dans les boîtes aux lettres des chauffards.
Cette décision ne ravit pas certains automobilistes. "Il y a toujours autant de bouchons. Tout le monde empreinte cette voie de covoiturage, qu'ils soient seuls, deux ou plusieurs personnes", peste un automobiliste auprès de BFMTV. "Si on est en retard par rapport à notre clientèle, comment fait-on ? (...) C'est nous qui prenons les frais de pénalité", renchérit un autre usager à la chaîne d'informations en continu.
Un radar automatique installé mi-décembre sur l'A1
Un radar automatique sera installé mi-décembre sur l'A1. Son objectif est de venir en aide aux policiers. "Le but est d'observer le comportement des automobilistes, notamment aux endroits où il y a des échangeurs pour voir comment étendre la voie", analyse Xavier Delebarre, directeur interdépartemental des routes de la région du Nord, à nos confrères de BFMTV.
Lille n'est pas la seule agglomération à disposer d'une voie de covoiturage. Strasbourg et Lyon utilisent aussi ce dispositif. La ville de Paris déploiera également une voie de covoiturage sur le périphérique. Cette mesure sera effective à compter de septembre 2024, quelques jours après la fin des Jeux paralympiques de Paris 2024.
publié le 26 novembre à 11h57, Pierrick Bastide, 6Medias
