France

Visite de Charles III : le report dû à un risque de perturbations ?

Alors que la visite du roi d’Angleterre, qui devait arriver en France ce week-end, a été reportée, Le Parisien rapporte que cette décision pourrait avoir été prise en raison d'un risque élevé de perturbations lors de la rencontre prévue avec Emmanuel Macron à Versailles.

Pour sa première en France depuis son accession au trône, Charles III va devoir patienter encore un peu. Alors qu’il était attendu dimanche 26 mars dans l'Hexagone, le roi d’Angleterre a finalement reporté sa venue, a annoncé l’Élysée, vendredi 24 mars. Si les raisons avancées par le cabinet d’Emmanuel Macron font écho à la situation actuelle en France et notamment à la prochaine journée de mobilisation du mardi 28 mars, Le Parisien révèle que d’autres critères auraient été pris en compte dans cette décision.

C’est ainsi que le quotidien francilien s’est procuré deux notes confidentielles, rédigées par le renseignement territorial. Selon ces documents, il aurait été considéré que la visite du monarque allait être fortement perturbée par "les Gilets jaunes et les militants des mouvances contestataires", notamment en raison du dîner prévu entre Emmanuel Macron et Charles III au château de Versailles le 27 mars. Un rendez-vous considéré comme un affront alors que le peuple est dans la rue.

Une "humiliation" pour la France

Une intuition qui n’est pas arrivée par hasard, puisque c’est en consultant les réseaux sociaux que le renseignement territorial s’est aperçu qu’il était question, de la part de certains, de jouer les trouble-fête et de "gâcher le moment princier", à l’occasion de cette rencontre, poursuit Le Parisien. Un constat équivalent concernant le déplacement du Roi à Bordeaux, initialement prévu pour le 28 mars. Une date qui s’annonçait de toute manière déjà très mouvementée et peu praticable pour cet événement.

Outre-Manche, cette annulation de dernière minute fait couler beaucoup d’encre. Le Daily Mail est allé jusqu’à parler d’une "humiliation pour Emmanuel Macron et pour la France", indique Le Point. Pour nos voisins britanniques, mieux aurait-il fallu se réorganiser en renforçant la sécurité, plutôt que de plier le genou.

publié le 25 mars à 11h20, Orange avec 6Medias

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