Violences urbaines : "Vous avez mon soutien", le message d’Emmanuel Macron aux forces de l’ordre
Dans la soirée du lundi 3 juillet, Emmanuel Macron s’est rendu dans une caserne du 17e arrondissement de Paris. Il a assuré son soutien aux policiers et aux pompiers, selon BFMTV.
Les sorties du Président ont été rares et assez critiquées depuis la mort de Nahel, mardi 27 juin. Lundi 3 juillet, près d’une semaine après l’incident et les nuits d’émeutes qui ont suivi, Emmanuel Macron a fait une visite surprise dans une caserne du 17e arrondissement, tard dans la soirée, selon BFMTV.
Le lieu n’est pas choisi au hasard, puisqu’il s’agit de la base de la brigade anticriminalité (BAC) de nuit et compagnies départementales d’intervention. L’Élysée a indiqué qu’Emmanuel Macron, accompagné de Gérald Darmanin, s’est entretenu avec des policiers, des gendarmes, des CRS, des membres de la BRI mais également des pompiers. "Un message de confiance, de détermination de l'État pour vous soutenir. Je saisis le professionnalisme et l'exigence qui est la vôtre. On est avec vous", a assuré le Président selon Le Parisien présent sur place.
Le temps de la reconstruction
"Policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, merci pour votre mobilisation exceptionnelle ces dernières nuits", a écrit Emmanuel Macron dans un tweet, publié dans la nuit. "Je sais combien celles-ci ont été difficiles pour vous et vos familles. Vous avez mon soutien." Ce post semble amorcer une "reprise en main politique" selon BFMTV, alors que le Président doit également recevoir, mardi 4 juillet, les 220 maires "victimes d’exactions" ces derniers jours par des émeutiers.
La mort du jeune Nahel et les émeutes ont provoqué une onde de choc en France. Si les dégradations sont déjà évaluées à plus d’un milliard d’euros, une fracture sociale semble se dessiner. La visite du Président auprès des forces de l’ordre est donc, pour le gouvernement, une des premières étapes vers la reconstruction d’une France fragilisée par les crises de ces dernières années. Les 13 et 14 juillet sont étroitement préparés par le chef de l'État et les forces de l'ordre, qui redoutent des nouvelles scènes de tensions. Jusqu'à cette date, le message est simple : "Rester en alerte maximale."
publié le 4 juillet à 06h49, Orange avec 6Medias
