France

Violences policières : on connaît l’origine de la blessure à la tête d’Hedi, dont le crâne a été déformé

Lors des émeutes ayant suivi la mort de Nahel, un jeune nommé Hadi avait été agressé par des policiers à Marseille. Après plusieurs opérations, un morceau de son crâne a été retiré, lui déformant la tête et le visage. Son histoire avait choqué et ému l’opinion publique. On sait aujourd’hui que sa blessure lui a été causée par des coups de matraque des policiers.

Ce n’est pas le tir de LBD qui a causé la grave blessure au crâne d’Hedi, mais bien les coups de matraque des policiers. Un an après cette soirée où la vie d’Hedi a changé, un rapport médical a révélé, mercredi 3 juillet, l’origine des blessures entraînant l’amputation partielle du crâne du jeune homme, rapporte le Huffpost.

Alors qu’il participait à "la fête des terrasses" à Marseille, Hedi a été visé par un tir de LBD. En effet, des émeutes ayant suivi la mort du jeune Nahel se déroulaient au même endroit et au même moment. Hedi assure n’y avoir jamais participé. Des policiers se seraient ensuite acharnés sur le jeune homme, lui provoquant un trauma crânien. Il a ensuite passé une semaine en réanimation, puis deux semaines dans un service de neurochirurgie.

Une reconstitution demandée

"Ce sont a priori les coups portés au sol après le tir de LBD qui sont à l’origine des plus importantes séquelles", confirme l’avocat de Hedi, Me Jacques-Antoine Preziosi. Celui-ci réclame une reconstitution qui permettrait de comprendre le déroulé exact des évènements. L’expertise médicale oriente l’affaire vers un procès en correctionnelle, et non aux assises, puisqu’elle qualifie "l’agression de délit, mais pas de crime", résume Me Preziosi.

publié le 4 juillet à 18h23, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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