Vienne : spectaculaires inondations dans le centre-ville de Montmorillon, les images
© Pauline Manet / Panoramic - Tout le centre-ville de Montmorillon est inondé ce samedi 30 mars.
Ce samedi 30 mars matin, le centre-ville de Montmorillon s'est retrouvé submergé par les eaux à la suite des fortes pluies de la nuit et de la montée de la Gartempe.
Une cellule de crise a été mise en place à Montmorillon, dans le sud de la Vienne, pour faire face aux inondations survenues ce samedi 30 mars. Les fortes pluies ont provoqué le débordement de la Gartempe, comme le rapporte France Bleu.
La hauteur de la rivière a dépassé les 4,50 mètres en fin de matinée, soit environ 2,50 mètres de plus que son niveau habituel. La ville de Montmorillon indique que des logements ont été évacués. La mairie elle-même a été inondée. La cellule de crise opère depuis le centre technique municipal, rue des Ateliers.Le gymnase Saint-Nicolas a été ouvert afin d’accueillir les habitants affectés par les inondations. Ils y trouveront des lits, des couvertures et de la nourriture. Les sinistrés peuvent également contacter le 05 49 91 13 99 pour obtenir de l'aide.
À 50 centimètres de moins que la crue historique de 1982
La Gartempe et la Vienne médiane ont été placées ce samedi matin en vigilance orange par Vigicrues. Selon le site, la rivière a dépassé les 4,50 mètres à 11 heures. Mais les habitants s'étaient rendus compte du problème bien plus tôt."On a commencé à s'inquiéter cette nuit", explique Christophe Martin, un élu de Montmorillon.
"À une heure du matin, on avait des agents qui étaient mobilisés parce que la rivière était à 2,30 mètres contre moins de 2 mètres habituellement. Et à 3 heures du matin, on était déjà à 2,90 mètres de hauteur", détaille-t-il. Et d'ajouter encore : "Là, en milieu de matinée, on est à 4,45 mètres, soit 50 centimètres de moins que la crue historique de 1982. Sauf que la rivière continue de monter, c'est ça qui nous inquiète." Depuis samedi matin, 45 sapeurs-pompiers sont mobilisés avec 20 véhicules pour faire face à la crise.
publié le 30 mars à 15h30, Anaelle Jonah, 6Médias