Pour tout savoir sur la campagne présidentielle en France : on fait le point

par euronews-fr

A un peu plus de trois mois de la présidentielle en France, la campagne bat son plein. A droite, François Fillon qui a pris les commandes à l’issue de la primaire en novembre, déjouant les pronostics, poursuit sa route et fait face à son premier grand obstacle. Un scandale en puissance ? Le Canard enchaîné, journal satirique s’il en est, dévoilait hier que l‘épouse du candidat aurait perçu de l’Etat un total de 500 000 euros brut au titre d’attachée parlementaire à l’Assemblée nationale sur une période située entre 1998 et 2002, et pendant six mois en 2012. Elle aurait été son attachée parlementaire et celle de son suppléant. François Fillon a réagi ce matin : “Je vois que la séquence des boules puantes est ouverte. Je ne ferai pas de commentaire, parce qu’il n’y a rien à commenter. Et je voudrais simplement dire que je suis scandalisé par le mépris et par la misogynie de cet article. Alors parce que c’est mon épouse, elle n’aurait pas le droit de travailler ?“ Mais ce n’est pas l’emploi qui pose problème, c’est sa réalité. En France, aucune loi n’empêche un proche d‘être collaborateur d’un parlementaire, en revanche les emplois fictifs sont sévèrement punis. Penelope Fillon a-t-elle réellement travaillé ? C’est ce que la justice devra déterminer. Ces informations du Canard ont poussé le parquet national financier à ouvrir une enquête pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux. Autres candidats en campagne* Emmanuel Macron, l‘électron libre, était quant à lui au Liban hier, un exercice d’apprentissage de la scène internationale, pour l’ancien ministre de l’Economie, ancien du Parti socialiste, qui a fondé le mouvement progressiste “En marche”. Macron, c’est l‘épine dans les pieds de la droite comme de la gauche. Son mouvement ouvert à tous ratisse pour l’instant des deux côtés de l‘échiquier. L‘échiquier, resserré sur les principaux candidats déclarés, le voici. De la gauche de la gauche à l’extrême droite. De Jean-Luc Mélenchon et sa France insoumise, au Front national, en passant par le Parti socialiste, les Verts avec Yannick Jadot, le mouvement “En marche” de Macron et les Républicains. Un échiquier divisé à l’image de ceux-là même qui ne devraient pas l‘être. Manuel Valls et Benoît Hamon sont les finalistes de la primaire socialiste. Et ce sont deux visions très différentes qui s’affrontent, d’aucuns disent irréconciliables, en particulier sur la proposition de Hamon du revenu universel, sur lequel l’ex-Premier ministre tire à boulets rouge : “Quand on bâtit le succès de sa campagne sur cette idée-là, alors on est en effet un marchand de sable, un marchand d’illusions, parce que ça va créer des désillusions“. “On dit Benoît Hamon, c’est le candidat de la fin du travail, c’est absurde. Là où se situe la paresse c’est dans la volonté de ne rien changer aux règles du jeu“. Une gauche qui se présente comme plus réaliste, une autre qui se veut innovante et profondément sociale. L’un doit à la fois por

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