La France face à la menace terroriste

par euronews-fr

L’engagement militaire de la France en Irak contre le groupe État islamique était défendu ce mercredi par le Premier ministre français devant le Parlement, alors que des avions de combat Rafale français ont bombardé vendredi et pour la première fois, les forces de l’organisation terroriste, près de Mossoul.La France a ainsi emboîté le pas aux Etats-Unis en Irak. Le président Français s’est montré déterminé, même si l’‘envoie de troupes au sol n’est pour le moment pas d’actualité.“D’autres actions auront lieu dans les prochains jours, avec le même but, affaiblir cette organisation terroriste et venir en appui des autorités irakiennes, c’est-à-dire des soldats irakiens et des Peshmergas du Kurdistan irakien”, a dit François Hollande.Riposte éclair et incisive des djihadistes. L’organisation État islamique (EI) a appelé lundi ses partisans à s’en prendre aux Français et aux Américains en menant des actions de jihad individuel. Dans l’hexagone, la sécurité a été renforcée sans pour autant que le degré d’alerte du plan Vigipirate soit relevé au niveau “attentat”.Autre stratégie de défense contre le groupe État islamique, l’accueil de chrétiens irakien. Cent cinquante d’entre eux sont arrivés sur le sol français.“Nous nous défendons nous-même, c’est ça qu’il faut bien voir, ce n’est pas uniquement un acte de générosité, c’est un acte de défense. Et comme vous le savez, il y a pas mal de Français qui partent faire le Jihad, il faut être extrêmement actif et vigilant pour éviter qu’ils reviennent et qu’ils fassent un certain nombre de choses détestables en France”, a expliqué Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères.Des Français qui partent faire le Jihad et qui reviennent, comme Mehdi Nemmouche, l’auteur présumé du quadruple assassinat commis au Musée juif de Belgique, à Bruxelles le 24 mai dernier. Ce djihadiste aurait été l’un des geôliers d’otages français détenus par l‘État islamique en Syrie. Ou encore Mohammed Merah, un autre “loup solitaire”, auteur de sept assassinats au nom du jihad à Toulouse et Montauban. Il avait été abattu par la police en 2012. Il aurait à l‘époque séjourné en Syrie.Mardi, ce sont le beau-frère de Mohamed Merah et deux autres Français, tous jihadistes présumés, qui sont rentrés en France via la Turquie après un séjour en Syrie. Si leur retour fait grand bruit, car il met en évidence les failles du bouclier antiterroriste français, il rappelle aussi que de nombreux Français sont engagés dans des filières djihadistes en Syrie et en Irak. Ils seraient ainsi plus de 900 selon les autorités françaises.

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