Attentat de Berlin : libération d'un présumé complice, explications sur le freinage

par euronews-fr

Ce jeudi, les autorités allemandes ont annoncé avoir libéré l’homme interpellé la veille dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Berlin. De nationalité tunisienne, il était soupçonné d’avoir été en contact avec Anis Amri, l’auteur présumé de l’attaque. Les enquêteurs croyaient qu’il était le destinataire d’un message téléphonique envoyé par le suspect juste avant l’attentat. Il a été mis hors de cause. Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung, quelques minutes avant de foncer dans la foule d’un marché de Noël, Anis Amri avait envoyé à une personne non-identifiée un selfie et un message disant “Mon frère prie, tout va bien, Dieu le veut, je suis dans la voiture, prie pour moi“. A qui donc Anis Amri a-t-il écrit juste avant de passer à l’acte ? Une question qui taraude toujours les services de renseignements allemands. “Les investigations concernant d‘éventuels autres participants, commanditaires ou personnes informées (du projet d’attentat, ndlr) se poursuivent avec une intensité inchangée“, a assuré Frauke Köhler, la porte-parole du parquet fédéral. Freinage d’urgence autonome La justice allemande a par ailleurs confirmé pourquoi le camion, lancé à pleine vitesse, s‘était arrêté après plusieurs dizaines de mètres.C’est le système de freinage d’urgence autonome du poids lourd qui s’est déclenché, permettant ainsi d‘éviter un bilan encore plus lourd. #BerlinAttack C’est le freinage automatique d’urgence du camion (en cas d’obstacle), qui a stoppé le camion lors de l’attaque. (Spiegel) pic.twitter.com/PEPPegKcXQ— Actu17 (@Actu17) 28 décembre 2016 Un défaut de surveillance ? En tout cas, les services anti-terroristes allemands sont sous pression.Non seulement, il leur est reproché de ne pas avoir suffisamment surveillé Anis Amri dans les mois précédents l’attentat, mais aussi de l’avoir laissé s‘échapper aussi facilement après l’attaque. Le suspect a quitté l’Allemagne pour se rendre aux Pays-Bas, puis en France avant de rejoindre l’Italie. Une cavale qui a duré trois jours au nez et à la barbe des polices européennes, et qui a pris fin dans le nord de Milan, Anis Amri étant abattu par des policiers lors d’un contrôle de routine. Attentat de Berlin: que faisait Anis Amri près de Milan ?

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