France

"Végans radicalistes", "antispécistes" : le gros coup de gueule du patron des chasseurs

© Willy Schraen, le patron des chasseurs, défend les traditions de la ruralité. Photo Liewig Christian/ABACA

Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, a défendu les traditions de la ruralité et fustigé "l'intolérance" des écologistes, auprès de Midi Libre, lundi 6 février.

Des milliers de personnes manifesteront à Montpellier (Hérault), samedi 11 février, afin de défendre la ruralité dans toute sa diversité, notamment la tradition de la bouvine, contestée par des élus écologistes. Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, qui fera partie du cortège, a poussé un coup de gueule, auprès de nos confrères de Midi Libre, lundi 6 février, contre l’intolérance dont certains font preuve, selon lui. Avec en ligne de fond, les récents débats autour de l’interdiction de la chasse ou encore de la corrida.

"Vous avez des gens heureux qui ont une tradition, une passion, des braves gens comme on dit, qui n’emmerdent personne (...) Et puis vous avez des gens que ça agace, c’est très dans l’air du temps, cette intolérance, cette façon de monter les uns contre les autres, qui est très politique chez les écologistes ou LFI (La France insoumise). Et ils disent : 'Moi, ça, ça ne me plaît pas, on va l’interdire'", dénonce le patron des chasseurs qui se demande "quand va-t-on foutre la paix aux Français ?".

"On n'arrivera plus à vivre ensemble dans ce pays"

"Dans les années qui viennent, on n’arrivera plus à vivre ensemble dans ce pays", craint-il. Willy Schraen s'en prend à toutes les personnes qui "veulent tout niveler à leur image". Selon lui, le dialogue est devenu impossible. "Avec eux, on n’est pas dans la discussion, mais dans la répression. Et on le met où le curseur. La chasse ? Ils veulent supprimer. La corrida ? Ils veulent supprimer. Ils s’attaquent à la bouvine maintenant", explique-t-il, auprès de Midi Libre.

"Non, l’animal n’est pas l’égal de l’homme"

"Regardez les végans radicalistes : 'Moi je ne mange pas de viande, donc je ne veux pas que tu manges de viande.' Mais qu’est-ce que c’est que cette France ? On marche sur la tête", déplore le patron des chasseurs, qui s'attaque aussi aux "antispécistes". "Non, l’animal n’est pas l’égal de l’homme. Le poisson rouge dans le bocal de mon fils, c’est du vivant, je le respecte, on ne fait pas n’importe quoi, mais il n’est pas mon frère. C’est un poisson rouge", affirme-t-il. Le message est passé...

publié le 6 février à 14h00, Orange avec 6Medias

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