Vacances scolaires : vers la fin du calendrier à trois zones ?
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Les trois zones du calendrier scolaire pourraient passer à deux pour rééquilibrer le rythme des enfants. Depuis le printemps 2023, le syndicats, élus et industries touristiques multiplient les réunions pour réfléchir à cette solution, racontent Les Échos.
En France, les zones de vacances scolaires permettent aux entreprises et aux communes de gérer l’affluence touristique. Au nombre de trois, elles pourraient passer à deux dans le calendrier scolaire. Selon Les Échos, jeudi 23 novembre, la commission consacrée au calendrier scolaire, en place depuis le printemps 2023, réfléchit sérieusement à cette piste. Les syndicats enseignants et les associations de parents et d’élus qui participent à cette commission cherchent à trouver un meilleur équilibre pour le rythme des enfants.
À l’heure actuelle, les écoliers français ont entre cinq et onze semaines de cours avant deux semaines de vacances. Les chronobiologistes avancent qu’un rythme de cours plus équilibré correspondrait à une période de sept semaines entre les vacances.
Selon Les Échos, une majorité des participants à la commission adhèrent à l’idée au passage de trois zones à deux, pour permettre cette alternance de cours et vacances. Mais il s’agit encore de savoir si ces deux zones se chevaucheront ou non. La commission doit rendre ses travaux en janvier et transmettre un avis au ministère de l’Éducation nationale avant la fin de l’année scolaire.
Les industries du tourisme en première ligne
De leur côté, les industries touristiques et les élus des communes multiplient les réunions pour trouver une solution commune. Ce nouveau quadrillage du calendrier scolaire soulève des intérêts économiques, car il permet d’éviter "la surcharge et la surfréquentation sur une zone ou sur certaines semaines", explique aux Échos le président de l’Association nationale des maires de stations de montagne, Jean-Luc Bloch. Il envisage une solution avec deux zones qui ne se chevaucheraient pas afin d’éviter les "chassés-croisés des trois zones, comme cela arrive parfois".
Les industries du tourisme s’inquiètent aussi d’une réduction du nombre de semaines de vacances d’été, depuis qu’Emmanuel Macron a critiqué leur durée en juin dernier. Devant le Medef, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal s’est toutefois voulu rassurant : "Il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur un big bang", a-t-il déclaré.
publié le 24 novembre à 12h21, Caroline Celle, 6Medias