Une loi visant à renforcer la sécurité dans les transports débattue à l'Assemblée nationale

© Jumeau Alexis/ABACA
Comme le rapporte BFMTV, lundi 10 février, la lutte contre les incivilités dans les transports fait l'objet d'une proposition de loi qui sera débattue cette semaine dans l'hémicycle.
C'est un texte qui vise à améliorer le quotidien des Français en matière de sécurité. Comme le relate BFMTV, lundi 10 février, une proposition de loi ayant pour but de renforcer l'arsenal législatif pour lutter contre les incivilités dans les transports, va être débattue cette semaine à l'Assemblée nationale. Ce texte est défendu par le député Renaissance Guillaume Gouffier Valente.
Concrètement, il propose notamment d'équiper les contrôleurs de caméras-piétons ou d'autoriser les agents de sécurité ferroviaire à effectuer des palpations en cas de nécessité. "On voit une recrudescence des armes qui circulent. (Cette mesure) va nous permettre, en détectant un comportement suspicieux, de retirer toutes ces armes", estime Nicolas Calonne, agent de sûreté SNCF et secrétaire fédéral Unsa-Ferroviaire, auprès de nos confrères. Cette proposition de loi a également pour objectif d'autoriser les agents à intervenir aux abords des gares et non plus uniquement à l'intérieur comme c'est le cas aujourd'hui.
Un texte défendu à l'origine par le ministre des Transports
En outre, le texte introduit un délit "d'incivilité d'habitude". Cette mesure a pour but de sanctionner plus sévèrement les comportements répétés comme des dégradations ou le fait de poser ses pieds sur les sièges dans les transports en commun et TGV. Adoptée par le Sénat en février 2023, cette proposition de loi, initialement portée par l'actuel ministre des Transports, Philippe Tabarot, s'était heurtée au mur de la dissolution de l'Assemblée nationale l'été dernier.
Auprès du Figaro, le membre du gouvernement a affirmé que "les Français acceptent de lâcher la voiture pour le train ou le métro. Mais à condition d'être en sécurité dans les transports collectifs". Cette proposition de loi a également reçu le soutien de l'ancien Premier ministre et actuel patron de la RATP, Jean Castex, qui se dit "très favorable à ce texte".
publié le 10 février à 14h20, Quentin Marchal, 6Medias