France

Une enquête ouverte après l’incendie d’un mannequin à l'effigie d’Emmanuel Macron

Jeudi 30 mars, une manifestation contre les violences policières lors de la journée de mobilisation de Sainte-Soline avait lieu devant la préfecture du Calvados à Caen.

Les images du mannequin d’Emmanuel Macron brûlé n’étaient pas passées inaperçues sur les réseaux sociaux. Et pour cause, vendredi 31 mars, le procureur de Caen, Joël Garrigue, a indiqué à France Bleu Normandie avoir été saisi et qu’une enquête avait été ouverte. La veille, un rassemblement avait lieu devant la préfecture du Calvados en opposition aux débordements lors de la journée de mobilisation contre la construction de méga-bassines à Sainte-Soline, samedi dernier.

Quelque 300 personnes étaient sur place, jeudi 30 mars, et manifestaient dans le calme, sans qu'aucun trouble ne soit à déplorer. Puis, un mannequin à l'effigie du président, fait de paille et de carton-pâte, a été brûlé sous les applaudissements des manifestants présents. Les images sont vite devenues virales dans l'Hexagone, atteignant ensuite l’étranger, comme l’Italie, l’Espagne ou le Royaume-Uni.

Pas de qualification pénale retenue pour l’heure

Pour l’heure, aucune autre information n’a été communiquée sur la qualification exacte des faits, mais la “notion d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique semble adaptée à la situation”, a estimé le procureur auprès de Ouest-France. Joël Garrigue a également évoqué l’incitation à la violence. La justice se penche “sur la jurisprudence” pour trouver une qualification pénale aux faits.

L’enquête en cours cherche à retrouver le ou les auteurs de l’incendie. Pour des faits d’outrage, la peine encourue est de six mois de prison et 7 500 € d’amende.

publié le 1 avril à 08h10, Orange avec 6Medias

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