France

"Une cinquantaine de piqûres" : les méduses envahissent les plages héraultaises, un fléau pour les baigneurs

Elles sont le fléau de nos baignades en été, et encore plus cette année. Depuis quelques jours, des dizaines de piqûres de méduse sont recensées par les maîtres-nageurs sauveteurs sur les plages héraultaises, rapporte le Midi Libre, vendredi 18 août. En cause ? Les courants marins et une température de l'eau élevée qui favorisent leur présence.

Elles font partie du décor en mer Méditerranée, et encore plus ces derniers jours sur les plages héraultaises. La pelagia noctiluca, plus communément appelée méduse pélagique a envahi les plages. Depuis mercredi 16 août, les maîtres-nageurs sauveteurs de la plage de Carnon ne cessent de prodiguer leurs conseils aux vacanciers victimes de piqûres de méduses, rapporte Midi Libre ce vendredi 18 août. "Depuis ce matin (jeudi 16 août), on doit être à une cinquantaine de piqûres", explique Maxence Texier, chef du poste de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM) du petit Travers. Un chiffre important, malgré une légère baisse la veille, où une "trentaine" de piqûres avaient quand même été relevées.

La faute à une mer plus chaude ?

Devant ce nombre important de méduses le long des plages, les vacanciers hésitent à se jeter à l'eau. Pour faire face à ce fléau, les sauveteurs font de la prévention pour inciter à la vigilance. Des panneaux "Attention méduses" sont installés à l'entrée et aux points stratégiques de la plage pour informer des gestes à suivre en cas de piqûre. Maxence se veut toutefois rassurant dans le cas où cette mésaventure arriverait. "La douleur va durer peut-être une trentaine de minutes, mais après ça passe". Et de préciser : "Frotter avec du sable ou une carte de crédit pour enlever les petits filaments que la méduse dépose sur la peau lorsqu'elle pique". Il suffit ensuite de rincer abondamment avec de l'eau de mer, et non pas de l'eau douce "car l'eau douce va faire éclater les filaments et donc accentuer la douleur".

Pourquoi autant de méduses cette année ? Cela pourrait s'expliquer par le sens des courants, mais aussi par les températures élevées de l'eau de la mer. Avec des records ces derniers jours en raison des températures caniculaires qui frappent l'Hexagone, la prolifération de la pelagia noctiluca n'est peut-être pas terminée. Vigilance donc !

publié le 18 août à 13h30, Kévin Comby, 6Médias

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