Un TER sur cinq n’est pas ponctuel selon une étude de l’association UFC-Que Choisir
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Selon une étude publiée mardi 10 septembre par l’association UFC-Que Choisir, près d’un TER sur cinq n’est pas ponctuel. Une des raisons serait le manque de financement de l’État selon le président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) auprès de franceinfo.
Près d’un TER sur cinq ne répond pas aux exigences de ponctualité, c’est ce que révèle une étude, publiée mardi 10 septembre, menée par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. "S'il y a autant de problèmes avec les TER, c'est qu'il y a un sous-financement de la part de l'État depuis des années", a déploré François Delétraz, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), sur franceinfo.
Selon les chiffres de l’Autorité de régulation des transports qui ont été analysés par l’UFC-Que Choisir, 9,6% des trains régionaux ont été déprogrammés ou annulés en 2023. Parmi ceux qui ont roulé, 11,2% sont arrivés à destination avec au moins cinq minutes de retard. "Le problème, c'est que les régions n'investissent pas dans le réseau. Le réseau appartient aux Français et donc à l'État et c'est à l'État de faire le nécessaire pour que le réseau marche", a expliqué François Delétraz.
Les TER, les trains du quotidien
Selon le président de la Fnaut, le développement des trains régionaux a été délaissé pour développer en masse le TGV. "Le train du quotidien, c'est presque quatre fois plus de passagers que le TGV sans l'Île-de-France. Les TER en région transportent plus d'un million de personnes par jour, ce qui est colossal quand le TGV est à 300 000", a-t-il raconté. Selon lui, il faudrait "de l’offre et de la fiabilité" afin que les automobilistes délaissent leur voiture pour ce mode de transport. Le train a "un tapis rouge devant lui pour récupérer ces gens", a affirmé François Delétraz.
publié le 10 septembre à 11h09, Lilian Moy, 6Medias