France

Un policier pointe son arme sur un conducteur à l'arrêt en plein Paris

© ANDBZ/ABACA

Alors que plusieurs dizaines de supporters fêtaient la victoire de la Côte d'Ivoire, lors de la CAN (compétition de football en Afrique) , un policier a sorti son arme de service avant de la pointer sur un conducteur à l'origine de rodéos urbains. Une vidéo de l'incident postée sur les réseaux sociaux indigne depuis les internautes.

Scènes de liesse dans les rues de Paris. Alors que la Côte d'Ivoire l'a emporté face au Mali lors des quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations de football, un policier a sorti son arme avant de la pointer sur un conducteur qui effectuait des rodéos urbains, rapporte Le Parisien.

Dans une vidéo publiée sur X devenue virale, on peut ainsi voir une foule compacte fêter en grande pompe la victoire des Éléphants dans le secteur de Château d'eau (20e), lorsque qu'une berline, dont le passager agite un drapeau de la Côte d'Ivoire, s'arrête dans la circulation. Trois policiers se frayent alors difficilement un chemin parmi les supporters, avant que l'un d'entre eux ne dégaine son arme et la pointe sur le conducteur, alors que ses deux collègues se penchent vers l'habitacle pour échanger avec le conducteur.

Indignation sur les réseaux sociaux

Si l'agent range finalement son pistolet au bout de quelques secondes, la vidéo, elle, n'a pas manqué d'engendrer un torrent d'indignation sur les réseaux sociaux. "Une honte", écrit un internaute, quand un autre parle d'un "comportement inadmissible".

Face au tollé provoqué par le comportement de l'agent, le préfet de police de Paris Laurent Nunez a décidé de réagir : "La joie provoquée par une victoire ne peut pas justifier un comportement dangereux : la personne concernée a été interpellée pour rodéo urbain après avoir mis en danger la foule suite à des embardées répétées", a-t-il fait savoir, prenant ainsi la défense de l'agent. Et d'ajouter : "Merci aux policiers d'être toujours présents pour la sécurité de tous, en toutes circonstances et malgré les critiques incessantes de ceux qui en réalité n'aiment ni la police ni l'ordre parce qu'ils ne souhaitent que le désordre."

publié le 4 février à 22h45, Kévin Comby, 6Medias

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