France

Un menu équilibré et bon pour la planète, à quoi ressemblerait-il ?

La Société française de nutrition et le Réseau Action Climat ont publié une étude, mardi 20 février, et ont montré qu’il était possible de réduire sa consommation de viande de moitié tout en ayant les apports énergétiques suffisants.

Dans une étude publiée ce mardi 20 février, la Société française de nutrition et le Réseau Action Climat se sont penchés sur la question : comment concilier nutrition et climat ? En 2017, en France, les émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation étaient en moyenne de 2,1 tonnes équivalent CO2 par personne et par an, selon le Commissariat général au développement durable, rapporte BFMTV. Ces émissions importantes viennent notamment de la viande ou du moyen de transport des aliments.

Selon l’étude, "il est possible de réduire de 50 % la consommation de viande tout en satisfaisant l'adéquation nutritionnelle et sans avoir recours à des produits enrichis ou à des supplémentations". Cette forte réduction entraînerait "une réduction de l'impact carbone de l'alimentation comprise entre -20 % et -50 % selon le type de changements alimentaires associés".

Les fruits à coque, des "bombes nutritionnelles"

Mais à quoi ressembleraient les repas s’il fallait opérer ces changements ? Nicole Darmon, directrice de recherche à l’Inrae, conseille de manger de la viande, du poisson ou des œufs tous les jours, mais seulement lors d’un repas. Lors du deuxième repas de la journée, elle recommande des plats contenant des produits laitiers tels que des salades, des soupes ou encore des gratins. Et plus généralement, chacun devrait augmenter sa consommation de fruits et légumes, selon elle.

Nicole Darmon explique aussi que les fruits à coque (noix, noisettes, amandes) sont des "bombes nutritionnelles" et estime que ces aliments devraient être incorporés dans nos repas "tous les jours". L’objectif de cette étude était de trouver des exemples de "diètes" qui représentent "un bon compromis entre acceptabilité culturelle et réduction des impacts environnementaux, sans avoir à transiger sur l’adéquation nutritionnelle". Ce type d’alimentation pourrait également réduire le budget alimentation des Français.

publié le 21 février à 20h04, Lilian Moy, 6Medias

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