France

Supression de postes d’enseignants, fermeture de classes… les parents s’inquiètent déjà pour la rentrée 2023

La rentrée prochaine, en septembre 2023, 2 265 classes vont fermer et 1 500 postes vont être supprimés, d’après Europe 1, vendredi 14 avril. Une décision motivée par une baisse démographique, mais qui ne trouve pas grâce aux yeux des parents d’élèves.

L’année scolaire actuelle n’est pas encore terminée, mais les parents d’élèves redoutent déjà la suivante. D’après Europe 1, vendredi 14 avril, 2 265 classes vont fermer à travers l’Hexagone dès la rentrée 2023. Paris est notamment la ville la plus touchée avec près de 200 classes en moins.

Cette décision de réduire le nombre de classes est, d’après le ministre de l’Éducation Pap N’diaye, motivée par une importante baisse démographique. L’année prochaine, il y aura 800 élèves en moins dans le secondaire, mais surtout 64 000 de moins dans le primaire. Selon le raisonnement du ministère, une baisse du nombre d’élèves implique la fermeture de classes. Ces fermetures massives s’accompagnent également de la suppression de près de 1 500 postes d’enseignants à travers la France.

Une pétition contre la suppression de postes atteint les 70 000 signatures

L’argument du ministre n’est néanmoins pas une raison pour fermer autant de classes pour Grégoire Ensel, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). “On a une baisse démographique qui ne nous semble pas être à la hauteur du nombre de postes supprimés” appuie-t-il. Par ailleurs, cette baisse démographique était, selon lui, “une occasion de maintenir les postes d'enseignants actuels et de réduire les effectifs d’élèves”, pour ainsi réduire le nombre d’élèves par classe. En France, le nombre d’élèves par classe grimpe à 22 en moyenne contre 19 pour la moyenne européenne. Une pétition contre ces supressions de postes a déjà recueilli 70 000 signatures.

publié le 14 avril à 08h54, Orange avec 6Medias

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