France

Ski : bientôt des quotas sur les pistes de l’Alpe d’Huez ?

© Pexels - Photo d'illustration. Le site serait en effet en train de songer à cette possibilité, au regard de la forte affluence sur ses pistes.

En raison d'un nombre trop important de skieurs sur les pistes de l'Alpe d'Huez, qui s'explique notamment par la crainte d'un manque d'enneigement, la station pourrait prendre des mesures drastiques. Des sites touristiques français ont d'ores et déjà appliqué des restrictions d'accès, rappelle BFMTV.

Et si l’accès aux pistes de ski de l’Alpe d’Huez était conditionné par des règlementations ? Le site serait en effet en train de songer à cette possibilité, au regard de la forte affluence sur ses pistes. En fait, comme l’explique BFMTV, de nombreux skieurs favorisent les stations d’altitude, craignant de ne pas pouvoir skier sur des stations plus basses, en raison d’un enneigement qui ne serait pas suffisant. En d’autres termes, les vacanciers résident dans des stations de moyenne ou de basse montagne, mais passent leurs journées sur des pistes de haute altitude. Ainsi, sur un an, le taux de réservation sur les espaces de ski de l’Alpe d’Huez a augmenté de 15%.

Porquerolles, Marseille, Bréhat... des dispositifs similaires déjà mis en place

"On a un report des stations basses qui risque aussi de se faire pendant les vacances de février. Cela devient presque une problématique le week-end. On a beaucoup de personnes qui skient à la journée, avec celles qui viennent d’autres stations en plus de nos clients habituels", observe Jean-Yves Noyrez, le maire d’Huez, auprès de France Bleu. "On en est à se demander si on ne va pas réglementer un peu le samedi et arrêter quelques quotas. On sera de toute façon amenés à le faire dans les années à venir à cause du manque de neige plus bas", a-t-il ajouté.

Ce ne serait pas la première fois qu’une application de quotas aurait lieu sur un site touristique français. Depuis juillet 2021 en effet, l’île de Porquerolles (Var) a mis en place une jauge de 6.000 visiteurs par jour. C’est également le cas dans l’île du Levant, celle de Port-Cros ou encore celle de Bréhat. À Marseille (Bouches-du-Rhône), les calanques ont également limité leur accès à 400 visiteurs par jour, en raison de l’érosion et du surtourisme : avant la mesure, jusqu’à 2.500 visiteurs quotidiens avaient été enregistrés sur ce site de la cité phocéenne.

publié le 11 février à 12h00, Nathan Hallegot, 6Medias

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