France

Selon un sondage, près de la moitié des télétravailleurs préféreraient la démission au retour au bureau

© Oleksandr Pidvalnyi de Pixabay

Pour beaucoup de salariés travaillant à distance, le télétravail est un aller sans retour : c'est ce que révèle un sondage YouGov publié dans le HuffPost, vendredi 25 octobre.

Avec les confinements successifs, le télétravail s'est généralisé en France, au point que dans certains secteurs, il est considéré comme indispensable. C'est par exemple le cas du jeu vidéo : mardi 15 octobre, plus de 700 salariés sur les 4 000 que compte Ubisoft France se sont mobilisés sur des piquets de grève à Paris, Lyon, Montpellier et Annecy pour protester contre l'obligation de venir en présentiel au moins trois jours par semaine. Cela rappelle l'annonce en septembre dernier d'Amazon, qui après avoir imposé trois jours de présentiel à ses salariés, mettra fin au télétravail à partir de janvier prochain.

Le travail à distance plébiscité

Cette série d'annonces ne va pas réjouir les télétravailleurs. Selon un sondage YouGov pour le HuffPost publié ce vendredi 25 octobre, 46% des télétravailleurs déclarent qu'ils démissionneraient si leur employeur supprimait complètement le télétravail. Juste derrière, 42% des sondés disent ne pas être prêts à quitter leur poste, tandis que 12% se disent indécis.

Les chiffres varient peu en fonction du genre : ainsi, la moitié des hommes et 42% des femmes pourraient quitter leur poste si leur employeur déclarait la fin du télétravail. Les personnes ayant un ou plusieurs enfants à charge seraient également 42% à emprunter ce chemin. Sur les 1 014 personnes interrogées, un tiers télétravaille au moins une fois par semaine. 15% travaillent à distance deux à trois jours, et 9% au moins quatre jours par semaine. 15% des sondés ont aussi la possibilité de télétravailler mais préfèrent se rendre au bureau.

publié le 26 octobre à 18h28, Floréane Marinier, 6Medias

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