France

Seine-et-Marne : les gendarmes trouvent l’arme d’un ancien président espagnol lors d’une saisie

© Yildiray Yücel Kamanmaz de Pixabay - Illustration.

Mardi 7 janvier, la section de recherches de Paris a réalisé une grande saisie d’armes illégales en Seine-et-Marne. Parmi les pièces retrouvées, les autorités ont mis la main sur un pistolet de collection offert en 1932 à un président de la IIe République d’Espagne, a rapporté Le Parisien.

Une trouvaille pas comme les autres. Mardi 7 janvier, après six mois d’investigations, les gendarmes de la section de recherches de Paris ont fait une saisie d’armes illégales exceptionnelles. En Seine-et-Marne, les forces de l’ordre ont en effet mis la main sur une pièce de collection recherchée depuis très longtemps : un pistolet offert en 1932 à Niceto Alcalá-Zamora, premier président de la IIe République d’Espagne (1931-1936). Pour rappel, l’ancien homme politique s’était exilé en France de 1936 à 1941, juste après le déclenchement de la guerre civile espagnole, avant de s’enfuir en Argentine où il est décédé huit ans plus tard.

Selon les informations du Parisien, c’est la Guardia Civil espagnole qui a révélé en juin 2024 aux militaires français que l’arme pouvait être détenue illégalement par un individu habitant en Seine-et-Marne. Les autorités françaises ont ainsi ouvert une enquête préliminaire au tribunal judiciaire de Meaux. Les investigations, qui ont été confiées aux gendarmes de la section de recherches de Paris, ont permis d’identifier quatre collectionneurs d’armes à feu. Grâce aux conseils de leurs homologues, les gendarmes ont ainsi pu interpeller les quatre suspects.

Plusieurs dizaines d’armes à feu retrouvées

En plus d’avoir mis la main sur le fameux pistolet orné de dessins et d’écritures dorées, les gendarmes ont aussi saisi un arsenal d’armes et de munitions non déclarées. Comme l’ont révélé nos confrères, les forces de l’ordre ont retrouvé pas moins de 25 armes longues, 11 armes de poing non déclarées, un pistolet-mitrailleur STEN et plus de 3 000 munitions. Les quatre suspects, qui ont été placés en garde à vue, ont également été convoqués devant la justice en avril prochain.

publié le 10 janvier à 13h00, Tanguy Jaillant, 6Medias

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